Jean-François Parent, concepteur du quartier de la Villeneuve, est décédé à l’âge de 87 ans. L’urbaniste a également participé à la création de l’Institut d’urbanisme de Grenoble et compte parmi les premières figures du mouvement Go Citoyenneté, sous la bannière duquel il a été conseiller municipal de Grenoble et président de l’Opale.
« Un grand témoin de la naissance et de l’évolution de la Villeneuve ». C’est par ces mots que le maire de Grenoble Éric Piolle rend hommage à Jean-François Parent, dont le décès a été annoncé dans la soirée du dimanche 3 décembre. L’ingénieur et urbaniste venait d’avoir 87 ans, le 25 novembre dernier.
Jean-François Parent a été le concepteur du quartier de la Villeneuve dans les années 70 et jusqu’à l’élection d’Alain Carignon en 1983 qui le déchargera de ses fonctions. Un « projet utopique et ambitieux essentiel pour notre ville », écrit encore Éric Piolle, dans lequel l’urbaniste aura vécu jusqu’à la fin de ses jours. Et qu’il “défendait” encore auprès de Place Gre’net en 2013.
Une figure de Go Citoyenneté
Jean-François Parent a également contribué dans les années 60 à la création de l’Agence d’urbanisme de Grenoble, ainsi qu’à l’unité de formation et de recherche (UER) d’urbanisme de Grenoble, qui deviendra l’Institut d’urbanisme de Grenoble. Laissant ainsi, à plus d’un titre, l’empreinte d’un pionnier au sein de l’urbanisme grenoblois.
Pionnier, Jean-François Parent l’a aussi été en matière de politique, comptant parmi les figures tutélaires du mouvement Go Citoyenneté, ainsi que le rappelait son fondateur Jean-Philippe Motte en 2013. L’urbaniste a ainsi été conseiller municipal délégué au logement social et président de l’Opale (aujourd’hui Actis) sous le premier mandat de Michel Destot (1995−2001).
FM
Ne conviendrait-il pas d’associer à l’annonce du décès de Jean-François Parent celui de son épouse Simone, même si elle n’a évidemment pas la même notoriété. Mais leur proximité dans la mort nous y invite me semble-t-il
Bonsoir. La raison pour laquelle il nous a semblé naturel d’évoquer le décès de monsieur Parent réside, comme vous l’avez dit, dans sa notoriété et son importance au sein du paysage grenoblois. Le décès de son épouse, de même que les circonstances de cette double disparition, m’ont semblé en revanche relever de la vie privée des personnes, que j’ai fait le choix de respecter en ne les mentionnant pas, quand bien même je me suis naturellement posé la question.