L’Association pour le développement des transports en commun, voies cyclables et piétonnes de la région grenobloise (ADTC) relaie, comme tous les ans depuis une quinzaine d’années, la campagne nationale “Cyclistes brillez”. Objectif : améliorer la sécurité routière à vélo dans l’agglomération. Des actions de sensibilisation sont ainsi menées pour alerter sur les dangers de la circulation la nuit. Au programme notamment, une distribution de gilets et de brassards fluorescents ce jeudi 9 novembre à Grenoble.
Depuis le 7 novembre, l’ADTC se déploie sur différents lieux fréquentés par les cyclistes dans le cadre de la campagne nationale “Cyclistes brillez”, subventionnée par Grenoble-Alpes Métropole.
Ce jeudi, l’association sera ainsi présente place Pasteur et sur l’avenue Marcelin Berthelot près de la MC2, jusqu’à 18 h 45. Au programme, distribution d’équipements pour être mieux vu à la tombée de la nuit : gilets et brassards fluorescents, quelques catadioptres pour les vélos non équipés et des goodies (pochettes fluorescentes pour sacs à dos etc.).
L’objectif est de sensibiliser aux dangers de la circulation la nuit. Mais aussi d’informer les cyclistes non équipés d’éclairages actifs (avant et arrière) et passifs (catadioptres sur les roues) qu’ils peuvent être verbalisés à hauteur de 11 euros par élément manquant. L’ADTC mène par ailleurs des actions auprès des vélocistes qui doivent inciter leurs clients à s’équiper de ces éléments obligatoires.
Il existe encore des « vélos fantômes »
Alors, quel premier bilan tirer de ce travail de sensibilisation pour « mieux voir et être vu » à bicyclette ? « Nous avons constaté une évolution dans le comportement des cyclistes, assure l’ADTC. Il y a quelques années, le gilet fluorescent n’était pas dans l’air du temps. Aujourd’hui, on remarque que l’attitude des cyclistes a changé. De plus en plus de vélos sont équipés avec des éléments de visibilité. Il y a une véritable prise de conscience quant aux enjeux de la sécurité routière. » Même s’il subsiste un pourcentage de « vélos fantômes » sans aucun élément de visibilité et de protection, reconnaît l’association.
Prochaine étape ? Aménager les carrefours dangereux et améliorer encore davantage le réseau de pistes cyclables pour fluidifier le trafic et éviter la circulation des vélos sur les trottoirs.
AMa