Les agents du service Transition énergétique de la Ville de Grenoble déposent un nouveau préavis de grève à compter du 6 novembre 2017. Toujours en cause, la réforme de la rémunération des astreintes, qui représenterait un manque à gagner de plus d’une centaine d’euros mensuels pour les agents concernés.
Les agents municipaux du service Transition énergétique de la Ville de Grenoble annoncent un nouveau préavis de grève reconductible à compter du lundi 6 novembre 2017. Un mouvement qui fait écho aux grèves des vendredi 13 et lundi 16 octobre, porté une fois encore par les syndicats FO et CGT.
Un manque à gagner pouvant aller jusqu’à 200 euros par mois
En cause, les « baisses de traitements énormes » qu’impliquerait la révision de la rémunération des astreintes. Avec un manque à gagner qui irait de 120 à 200 euros par mois pour certains agents, selon les syndicats.
La raison de ce changement ? Le comité technique de la Ville a en réalité décrété cette révision afin de se mettre en conformité avec les textes légaux. La mesure doit entrer en vigueur au début de l’année 2018.
FO et la CGT demandent donc « le maintien de salaire de l’ensemble des agents concernés par cette mesure ». Sans oublier de durement tacler la municipalité : « Le mépris, le manque de dialogue, la considération inexistante des conséquences de ces décisions sur les manques à gagner des agents cristallisent la colère de tous », indique le préavis adressé au maire de Grenoble Éric Piolle.