Trois députés En marche de l’Isère – Olivier Véran, Jean-Charles Colas-Roy et Émilie Chalas – adressent une lettre commune au ministre de l’Intérieur Gérard Collomb. Son objet ? Demander des aides pour une meilleure protection des casernes de gendarmerie de l’agglomération grenobloise, cibles d’incendies criminels.
Olivier Véran, Jean-Charles Colas-Roy et Émilie Chalas, les députés En marche des première, deuxième et troisième circonscriptions de l’Isère, interpellent le ministre de l’Intérieur. Dans une lettre adressée à Gérard Collomb, les parlementaires déplorent le « faible niveau de protection des casernes » de l’agglomération grenobloise.
« Une recrudescence des cas de violences graves »
Faisant suite aux incendies criminels de la caserne de gendarmerie de Grenoble au mois de septembre et de la caserne de gendarmerie de Meylan au mois d’octobre, les trois députés se disent « inquiets de la recrudescence […] de cas de violences graves à l’encontre des forces de l’ordre ».
Une inquiétude d’autant plus forte que les « assaillants » ciblent les biens personnels des gendarmes ou de leurs proches, comme c’est le cas pour l’incendie de la caserne de Meylan. « C’est une chance qu’aucune victime ne soit encore à signaler mais le pire est à craindre si la tendance devait se poursuivre », notent les signataires.
Que faire contre les agissements de ces « mouvements d’ultra-gauche de plus en plus violents […] qui n’hésitent plus à passer à l’acte par esprit de vengeance ou d’intimidation » ? Olivier Véran, Jean-Charles Colas-Roy et Émilie Chalas demandent à ce que des « moyens puissent être déployés » en faveur des casernes.
« Des mesures de protection adaptées pour chaque site »
En premier lieu, les députés souhaitent une aide à la réparation ou au remplacement du matériel et des locaux détruits, dont bénéficieraient les gendarmes tout comme leurs familles. En second lieu, ils appellent de leurs vœux des « mesures de protection adaptées au niveau de risque de chaque site », estimant que les casernes sont très vulnérables aux attaques.
« Un renforcement des mesures de protection passive (vidéo protection, caméra de détection, lecteur automatique de plaques minéralogiques, radar Doppler ou renforcement des clôtures par exemple) ainsi que le renforcement des équipes de surveillance des casernes nous semblent des options à considérer », concluent ainsi les parlementaires isérois.
Ce n’est pas la première fois que les députés En marche de l’Isère font appel à la « bienveillance » du ministre de l’Intérieur. Le 19 septembre dernier, ils avaient déjà pris leur plume pour promouvoir la candidature de l’agglomération grenobloise à l’expérimentation du dispositif de police de sécurité du quotidien.