DÉCRYPTAGE - La police de sécurité du quotidien, tout le monde la veut mais personne ne sait vraiment ce que c’est, et encore moins de quels moyens elle sera accompagnée. Alors que les villes de Grenoble, Échirolles et Saint-Martin-d’Hères sont sur les rangs pour expérimenter en 2018 ce qui s’annonce comme une nouvelle unité de la police, sur le terrain, les forces de l'ordre n’en finissent pas de se serrer la ceinture.
Personne ne sait vraiment ce que c’est mais tout le monde en parle et tout le monde la veut… ou presque. En Isère, Grenoble, Échirolles et Saint-Martin-d’Hères sont ainsi sur les rangs pour expérimenter la police de sécurité du quotidien, en 2018. Ce qui ressemble fort à une version plus répressive de feu la police de proximité.
Comment ? Et surtout avec quels moyens alors que dans les rangs des forces de l’ordre, que ce soit la police ou la gendarmerie, tout le monde se serre la ceinture ? Dans l’agglomération, la PSQ, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, tombe à point nommé. Face à l’escalade de la violence, et alors que le procureur de la République de Grenoble brandit des chiffres de la délinquance plutôt alarmants, le moindre bout d’espoir de renforts semble bon à prendre. Surtout quand il permet de refiler la patate chaude de la sécurité…
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