Grenoble a inauguré ce samedi 7 octobre l’orgue restauré de la Collégiale Saint-André, classée monument historique depuis 2010. Des concerts y sont d’ores et déjà programmés pour l’année 2018, notamment celui de la classe d’orgue du conservatoire.
Après quinze mois de travaux, la Ville de Grenoble a enfin pu inaugurer l’orgue restauré de la Collégiale Saint-André, au soir du samedi 7 octobre. Un orgue qui compte parmi les plus anciens de Grenoble : son buffet et sa tribune datent en effet du XVIIIe siècle. Mais c’est en 1898 que le facteur d’orgues Charles Anneessens construisit l’orgue, sur deux claviers un pédalier. Il s’agit à ce jour du dernier orgue d’Anneessens dont on peut encore jouer en Isère, et du sixième plus grand orgue du département.
Inauguré en présence du maire de Grenoble Éric Piolle et du Préfet de l’Isère Lionel Beffre, l’orgue a reçu la bénédiction de Guy de Kerimel, évêque du diocèse Grenoble-Vienne. Une cérémonie suivie d’un concert de Pierre Bordage, professeur au conservatoire de Grenoble, qui a notamment interprété des œuvres de Marcel Dupré, de Camille Saint-Saëns ou de César Franck. Des concerts sont d’ores et déjà programmés pour l’année 2018, notamment celui de la classe d’orgue du conservatoire, le dimanche 11 mars.
Une restauration de 180 000 euros
Décidée en 2014, la restauration de l’orgue a représenté un coût total de 180 000 euros, répartis entre l’Association pour la renaissance des orgues de la Collégiale Saint-André (Arocsa), la Fondation du patrimoine et la Ville de Grenoble.
Une démarche qui s’inscrit dans la restauration générale de la Collégiale Saint-André, à travers notamment le renforcenent de ses contreforts et la restauration de ses clochers.
La Collégiale Saint-André est classé monument historique depuis 2010.
« On peut désormais considérer qu’il réside une complémentarité stylistique entre les orgues de Saint-Louis (pour la musique qui précède Bach) et Saint-André (pour la musique postérieure à Bach) », expliquent les services de la Ville. Sans oublier de mentionner l’intérêt de cette restauration pour les élèves de la classe d’orgue du Conservatoire de Grenoble, qui « pourront accéder à ces deux instruments permettant de jouer le riche répertoire de la musique française, mais aussi celle des autres traditions européennes ».
FM