Afin de limiter le nombre d’appels sur ses lignes pour des objets perdus ou trouvés, la Sémitag, réseau de transports en commun desservant les 49 communes de la métropole de Grenoble, met en place une plateforme collaborative reliant « perdants » et « inventeurs ».
« Derrière chaque objet perdu, se cache un désagrément voire un drame », écrit la Sémitag. C’est pourquoi l’entreprise vient de mettre en ligne un nouveau dispositif de recherche des objets perdus. Une plateforme collaborative reliant « perdants » et « inventeurs » (entendez “trouveur”), développée par la société meylanaise Atlantis.
Toute personne ayant perdu ou trouvé un objet égaré dans un bus ou tramway du réseau Tag (Transports de l’agglomération grenobloise) peut ainsi se rendre sur cette plateforme. Un système « plus efficace, plus rapide et plus simple », promet la Sémitag. Mais qui nécessite tout de même une inscription de la part du « perdant », et recommande en premier lieu à la personne qui découvre l’objet de le remettre à un agent de la Sémitag.
Un service déjà mis en place à Paris, Lyon et Bordeaux
Le principe ? Quand une personne ayant perdu un objet dépose une annonce dans laquelle elle le décrit, celle-ci est mise en relation avec le fond d’objets trouvés disponible sur le site français (comme son nom ne l’indique pas) Yeswefound. C’est en effet sur ce site, et non sur celui de la Tag, que les « inventeurs » sont invités à signaler leurs trouvailles.
Un service qui a fait ses preuves ? Il a déjà été développé sur les réseaux de transports urbains de Paris, Bordeaux et Lyon, ainsi que dans les aéroports de Lyon et de Paris. La police municipale de Grenoble est également équipée de cette plateforme. C’est elle, en effet, qui recueille les objets perdus sur le réseau Tag, ou encore dans les cinémas ou les piscines municipales, au-delà du cinquième jour.
Objectif du dispositif : réduire le nombre d’appels à la Sémitag (actuellement plus de 15 100 tous les mois) concernant les objets perdus. Ainsi qu’on le voit sur le site Yeswefound, les cartes Oùra constituent le grand nombre de pertes : 500 sont restituées chaque mois. En 2016, pas moins de 6 000 objets ont été trouvés sur le réseau Tag, incluant surtout téléphones portables, portefeuilles ou clés. Sans oublier les doudous dont la perte change bien souvent un tram… en drame.