Élisa Martin, première adjointe en charge de la tranquillité publique, réagit suite à l’annonce, faite ce 6 octobre par Éric Morvan, le directeur général de la police nationale, de l’expérimentation – peut-être à Grenoble – d’une police de sécurité du quotidien début 2018.
La future police de sécurité du quotidien (PSQ) – une promesse de campagne d’Emmanuel Macron – proposée par Gérard Colomb, le ministre de l’Intérieur, sera expérimentée dès 2018, dans une « quinzaine de circonscriptions ».
C’est du moins ce qu’a annoncé, ce vendredi 6 octobre au micro d’Europe 1, Éric Morvan, le directeur général de la police nationale (DGPN).
Une annonce dont se félicite Élisa Martin, la première adjointe en charge de la tranquillité publique, qui par ailleurs s’était déclarée partante pour la création d’une zone test à Grenoble. La capitale des Alpes fera-t-elle partie des sites expérimentaux potentiels, comme l’a récemment souhaité Éric Piolle, le maire de Grenoble ? Pas sûr, mais elle a toutes ses chances.
« Il y a beaucoup de villes candidates », a précisé M. Morvan. Notamment Lens, Roubaix, Grenoble, Toulouse ou encore Lille font partie des villes candidates. Pour autant, souligne le directeur général, « cela serait assez logique de retenir ces sites-là mais aussi des sites où la délinquance est plus maîtrisée, pour disposer d’un plus large panel », avance prudemment Éric Morvan.
Élisa Martin salue une déclaration « encourageante »
Toujours est-il qu’Élisa Martin, première adjointe en charge de la tranquillité publique, a réagi très positivement à cette annonce. « La déclaration de M. Eric Morvan est encourageante, Grenoble se tient prête à lancer l’expérimentation sur son territoire », assure l’élue. Et de réaffirmer la volonté de la Ville de Grenoble « d’user de tous les outils disponibles pour réduire durablement les incivilités au quotidien et ramener la sérénité sur l’espace public ».
Pour autant, poursuit Élisa Martin, si une augmentation des effectifs est indispensable, une réflexion collective reste nécessaire. « C’est pourquoi la Ville se réjouit de la concertation prévue prochainement avec les autorités locales, les organisations syndicales, les universitaires mais aussi et surtout avec les policiers », explique-t-elle.
La première adjointe considère en effet « qu’un travail de fond sur l’organisation de la police dans notre République doit débuter avec toutes les parties prenantes pour faire de la police de sécurité du quotidien un dispositif véritablement efficace contre les délits de basse intensité ».
Une réflexion qui doit s’inscrire, estime l’élue, dans une logique plus large intégrant la prévention, l’éducation, la police et la justice. « Naturellement, la Ville de Grenoble est volontaire pour participer à cet élan plus large », conclut Élisa Martin.
JK