Alors qu’en 2016, Grenoble avait décroché le palmarès des villes françaises où il fait bon étudier, réalisé chaque année par le magazine L’Étudiant, elle est rétrogradée à la seconde place en 2017, devancée par Lyon.
En plaçant les étudiants au centre de sa stratégie de développement, la capitale du Dauphiné se maintient cependant dans le trio de tête depuis plusieurs années. Ses atouts ? Son cadre de vie exceptionnel, son réseau de transports en commun développé, une vie étudiante intense qui s’appuie sur la richesse de son tissu associatif et les initiatives locales d’accès à la culture.
Sans compter l’effet hautement attractif de la recherche de pointe grenobloise. La métropole alpine se distingue notamment par la part élevée d’étudiants en 3e cycle et Erasmus. Ses principales faiblesses par rapport à Lyon ? La formation et l’emploi, même si le taux de chômage reste relativement faible dans le bassin grenoblois en comparaison d’autres agglomérations.
L’université fragilisée par les coupes budgétaires selon Eric Piolle
La Ville et sa métropole tiennent à rappeler l’importance pour eux de l’enseignement supérieur et de la formation : « La jeunesse et l’intelligence collective sont les clés de l’avenir […] La Ville et la Métropole restent mobilisées, inclusives et innovantes pour faire du partage des savoirs, cette grande cause nationale, une exigence au quotidien », précise Éric Piolle, maire de Grenoble.
Ce dernier ne manque pas, par ailleurs, de tacler la politique nationale des coupes budgétaires qui, selon lui, menace le développement de l’Université et, par son truchement, la bonne marche de la transition énergétique : « La transition a besoin de l’université pour réussir, le gouvernement a tort de la fragiliser », déplore-t-il.
VM