Installé à Livet-et-Gavet, Jean-Pierre Halimi, à la tête d’une association qui recueille des chiens abandonnés ou maltraités, souhaite trouver rapidement un nouveau lieu de vie pour mettre fin à l’hécatombe qui frappe ses animaux. Les responsables, selon lui ? Les pylônes à haute tension et le transformateur qui se trouvent autour de sa maison. EDF et RTE rejettent ces accusations.
« J’ai acheté la maison à EDF en 2005. Depuis, les chiens sont frappés de cancers foudroyants », écrit Jean-Pierre Halimi dans une pétition interpellant RTE et EDF qui a recueilli près de 19 000 signatures depuis sa mise en ligne, le 25 juillet dernier.
Le président de l’association “Une nouvelle chance”, qui recueille les chiens abandonnés ou maltraités, a déjà perdu une vingtaine de bêtes et huit sont en ce moment atteintes par la maladie. « C’est un calvaire, un supplice de les voir malades et finir dans mes bras. »
Son habitation « a perdu la moitié de sa valeur » et « est invendable »
Jean-Pierre Halimi cherche à quitter cette demeure le plus vite possible. Problème : « La maison est invendable et a perdu plus de la moitié de sa valeur suite à l’installation d’un nouveau pylône et un transformateur à proximité », précise-t-il dans cette pétition.
De leur côté, EDF et RTE réfutent le lien entre les installations et la maladie des chiens. « Conformément à ce que nous lui avons toujours répondu, selon nous, rien ne permet de considérer que les champs électriques et magnétiques émis par l’ouvrage électrique en question sont à l’origine de ces pathologies », indique RTE dans une lettre de réponse à l’avocat de Jean-Pierre Halimi, publiée par ce dernier sur son compte Facebook le 3 septembre.
Une cagnotte pour l’aider à acquérir un nouveau bien
Dans ce courrier, RTE remet en question certaines conclusions d’un rapport du Criirem (Centre de recherche et d’informations indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques) sur lequel Jean-Pierre Halimi s’appuie pour démontrer le lien de causalité.
L’homme se retrouve dans une impasse. Depuis plus deux ans, il est à la recherche d’une nouvelle maison en Isère, avec un grand terrain, sans voisin à proximité et pas très éloigné d’un vétérinaire, pour accueillir la trentaine de chiens dont il s’occupe. Le prix ne doit pas excéder 120 000 euros.
Pour l’aider à financer en partie cet achat, il a lancé une cagnotte sur leetchi.com, accompagnée d’un texte où il explique sa démarche.
LG