FOCUS - Alors que 45 000 étudiants font actuellement leur rentrée à l'Université Grenoble-Alpes (UGA), les 5 534 personnels enseignants et administratifs reprennent également le chemin de la fac. Des salariés auprès desquels l'UGA a récemment mené une enquête interne sur « la qualité de vie au travail », dont nous avons pu nous procurer les résultats. Si le personnel se sent appartenir à la structure, il déclare certaines tensions entre vie professionnelle et vie privée, et ne s'estime pas entendu par sa direction.
« La qualité de vie au travail à l'UGA » Cette vaste question a fait l'objet d'un questionnaire adressé aux 5 534 salariés de l'Université Grenoble-Alpes en début d'année. Les résultats ont donné lieu à une conférence sociale, introduite par la présidente de l'UGA Lise Dumasy, en juin dernier (cf. encadré). Mais malgré sa large diffusion en interne, le document de synthèse de ses résultats, d'une trentaine de pages, n'a fait l'objet d'aucune communication externe. L'université, si prompte habituellement à communiquer auprès de la presse, aurait-elle donc des choses à cacher ?
Rien de top-secret, assurent pourtant Christophe Ribuot, vice-président de l'UGA en charge des Ressources humaines, du dialogue social et du handicap, et Joris Benelle, directeur général des services (DGS) de l'Université. Tous deux ont d'ailleurs accepté de commenter les résultats de l'enquête, pour certains peu flatteurs pour l'établissement.
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