Michèle Cédrin, première adjointe de la commune de Vienne, ex-présidente du Modem en Isère, se lance dans la bataille des sénatoriales en Isère « sans étiquette ». A la tête de la liste Ensemble du Nord au Sud pour l’Isère, elle entend tenir, en cas de victoire, un rôle de « contre-pouvoir » à la chambre haute du Parlement français.
Élue municipale à Vienne depuis 2001
Dans la profession de foi que Michèle Cédrin vient d’adresser aux 3 000 grands électeurs de l’Isère qui voteront le 24 septembre prochain lors des élections sénatoriales, la candidate fait valoir ses compétences de terrain comme autant de gages de légitimité.
Michèle Cédrin rappelle qu’elle est « élue municipale à Vienne depuis 2001 comme première adjointe en charge des finances et de la gestion patrimoniale […], conseillère régionale également, et présidente de la commission Environnement, énergie développement durable ». Parmi les engagements de la candidate et de ses coéquipiers, figurent notamment ceux de « simplifier et faciliter la vie des communes », de « défendre la ruralité et la montagne » et d”« assurer la sécurité des personnes et des biens ».
« Un rôle de contre-pouvoir vigilant, responsable… »
Sur les grandes questions à l’échelle nationale, Michèle Cédrin escompte s’affirmer dans « un rôle de contre-pouvoir vigilant, responsable, dynamique, compétent ». Et de ne pas cacher son opposition à la suppression de la taxe d’habitation, décision selon elle fâcheuse qui a été prise « sans concertation des collectivités ». D’une manière générale, l’ex-présidente du Modem en Isère promet, en cas d’élection, d” « éviter que l’État se désengage [des territoires] sans contreparties ».
SC