FOCUS - Jérôme Safar, conseiller municipal président du groupe Rassemblement de gauche et de progrès, a fait part, ce lundi 19 juin, de son intention de prendre ses distances avec le Parti socialiste. Un effet collatéral induit par le rejet massif du parti de la rose lors des dernières élections présidentielle et législatives. Rejet imputable, selon Jérôme Safar, à une faute collective au cours d'un quinquennat « marqué au sceau de la transgression […] et de la déloyauté ».
Pas de communiqué, pas de conférence de presse. C'est par l'entremise d'un long texte – au ton presque intimiste – publié sur sa page Facebook que Jérôme Safar, conseiller municipal président du groupe Rassemblement de gauche et de progrès, s'adresse à ses “amis” du PS via la caisse de résonance du célèbre réseau social.
Pourquoi ? Pour leur annoncer son intention de prendre le large et de s'éloigner du bateau ivre du Parti socialiste, en pleine tourmente. Cet ancien adjoint de Michel Destot dont on a pu assister à la récente déconfiture aux élections législatives, se prête dans son billet au délicat exercice de la critique des instances socialistes. Ce, tant au niveau national qu'au niveau local, où il déclare avoir « très mal vécu » les déchirements et les petits meurtres entre amis. Socialistes s'entend.
"Le travail et l'engagement ne sont pas reconnus"
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