Un dysfonctionnement du système de treuil est à l’origine de l’incident survenu le 17 mai dernier à l’Institut Laue-Langevin (ILL), à Grenoble. L’équipement, qui devait permettre de faire descendre dans la piscine de refroidissement un élément combustible usé, s’est manifestement bloqué pendant la manœuvre, précise l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dans un communiqué publié ce 31 mai. L’incident a été classé de niveau 1 sur l’échelle Ines (sur 8).
« Pratiquée totalement sous eau, l’opération consistait à déposer l’élément combustible usé au fond de la piscine de refroidissement », soulignait l’ILL dans un communiqué publié le 24 mai dernier. « Elle n’a pas pu s’achever correctement. »
« A ce jour, l’élément combustible est toujours bloqué sous l’eau, en position intermédiaire. Sa puissance résiduelle est faible, environ 20 kW. L’élément est toujours resté sous eau, il ne présente donc ni risque radiologique ni risque d’élévation de température. Une fois dégagé de la hotte de transfert, il sera positionné au fond de la piscine comme pratiqué normalement. »
L’élément « reste normalement refroidi et sécurisé »
D’après le gendarme du nucléaire, l’incident, mineur même si touchant à la sûreté des installations nucléaires, n’a eu aucune conséquence sur l’installation, les travailleurs ou l’environnement. « Aucune anomalie affectant le niveau de la piscine ne s’est produite et l’élément combustible reste normalement refroidi et sécurisé dans sa hotte de manutention, maintenue sous eau. »
PC