Alors que des citoyens ont lancé une pétition pour dire non à la démolition de la Cité de l’Abbaye il y a un mois, la ville de Grenoble continue d’organiser des ateliers publics. Un de ces derniers se tiendra du 27 au 29 avril au local d’Actis.
Le projet de renouvellement urbain de la Cité de l’Abbaye piloté par la Ville de Grenoble et le bailleur social Actis ne concerne pas seulement les 240 logements de la cité. C’est en réalité un projet de grande ampleur qui implique aussi le marché, le stationnement et les commerces aux alentours. L’étude s’intéresse donc aussi à la place de la Commune 1871, au sud de l’avenue Jeanne d’Arc et au nouveau quartier Châtelet.
C’est l’agence d’architecture et d’urbanisme Particules qui conduit aujourd’hui l’équipe à la tête de l’étude. Et c’est dans ce cadre qu’ont lieu les ateliers publics. Les premiers, qui se sont déroulés en mars 2017, étaient consacrés à des récits sur le lieu et à des rencontres avec les acteurs et les habitants.
Une première phase de diagnostic
Le prochain atelier de participation citoyenne se nomme « Espaces publics. Quels usages, quelles ambiances ? » L’objectif est de formuler un diagnostic sur la cité. En donnant la parole aux habitants, usagers et commerçants, Actis espère mettre le doigt sur les attentes de ceux-ci et sur les qualités et usages existants du quartier.
Durant les trois jours d’atelier du 27 au 29 avril, une permanence sera mise en place au local d’Actis le matin de 9 heures à midi. Et de 14 heures à 18 heures, les personnes intéressées pourront prendre rendez-vous avec le bailleur. A noter aussi que l’équipe à l’initiative du projet organisera un plateau radio-vidéo le 28 avril de 18 heures à 21 heures. Cela en collaboration avec la Maison des habitants de l’Abbaye, avant d’enchaîner sur un repas qui mettra, peut-être, tout le monde d’accord.
Ensuite, il faudra écrire un scénario
De mai jusqu’au dernier trimestre de 2017, c’est une autre phase qui débutera. Une phase d’élaboration de scénarios. Travailler à différentes solutions comme la réhabilitation partielle ou la démolition/reconstruction sera l’enjeu de cette étape. Avec en son sein un troisième atelier « Quelles transformations possibles ? », le 16 et le 17 juin.
TG