TRIBUNE LIBRE | SPÉCIAL PRÉSIDENTIELLE – Michel Savin, sénateur-maire Les Républicains de Domène et coprésident du comité de soutien de François Fillon en Isère, revient sur les raisons qui le poussent à soutenir le « candidat de la droite et du centre » à l’élection présidentielle.
Dimanche 23 avril, au premier tour de l’élection présidentielle, je voterai pour François Fillon. Ce n’est certes pas une surprise pour celles et ceux qui connaissent mon engagement à ses côtés. Pour tous les autres, je souhaite, à quelques jours d’un scrutin décisif pour notre pays, partager les quelques raisons essentielles qui motivent mon choix.
Tout d’abord, je ne voudrais pas éluder la question des « affaires » et autres « révélations » qui ont lourdement pesé sur la campagne de François Fillon. Moi-même ouvrier de formation et issu d’une famille modeste, j’ai parfaitement conscience du profond malaise de la plupart de nos concitoyens face au décalage qu’ils ont ressenti par rapport à leur mode de vie quotidien. Sur le plan légal, François Fillon est présumé innocent et j’ai confiance dans le travail de la Justice.
Pour l’heure, l’enjeu essentiel porte sur le scrutin des 23 avril et 7 mai. On a coutume de dire que l’élection présidentielle est la rencontre d’un homme et d’un peuple. J’ajouterais qu’il s’agit aussi et surtout de la rencontre avec un projet pour la France. Et dans la situation dramatique où se trouve notre pays, miné par des déficits abyssaux autant que par le chômage de masse, la force de ce projet revêt une importance capitale.
« Ne pas voter pour François Fillon le 23 avril, c’est ouvrir mécaniquement la voie
à un second tour opposant Emmanuel Macron à Marine le Pen. »
Le premier, bien qu’ayant trahi le président de la République, en a été longtemps l’inspirateur le plus proche. Sous le maquillage grossier de la nouveauté, il se prépare en toute duplicité à perpétuer le funeste héritage de François Hollande, sur la base d’un programme brumeux et de propositions contradictoires, en s’appuyant essentiellement sur des élus socialistes au sein d’une improbable majorité parlementaire.
La seconde, si elle sait habilement capter la colère de ceux qui souffrent le plus des maux qui affectent notre pays, propose un programme approximatif dont chacun sait, au fond de lui, qu’il conduirait la France droit dans le mur sous les yeux effarés de tous nos partenaires internationaux.
Dans un monde de plus en plus complexe et concurrentiel, François Fillon est, de l’avis même d’une grande majorité d’observateurs, le seul à proposer un projet d’alternance complet, solide, réaliste et cohérent de nature à redresser notre pays et à lui redonner sa juste place sur la scène internationale. Entre la nécessaire libération des énergies qui sont depuis trop longtemps cadenassées dans notre pays et l’exigence de protection des plus fragiles, ce projet équilibré est également inflexible sur le plan de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme.
Un projet responsable
En un mot, alors que cette campagne s’achève dans un feu d’artifice de promesses et de dépenses inconsidérées de la part des autres candidats, François Fillon porte un projet responsable. Le candidat de la droite et du centre possède en outre les qualités et l’expérience d’homme d’État qui lui permettront de le mettre en œuvre avec ténacité.
À toutes celles et ceux qui n’ont pas encore fait leur choix, qui hésitent ou qui veulent exprimer leur déception par leur abstention ou un vote contestataire, mais qui ambitionnent au sursaut de la France et non à son inéluctable déclin, j’espère sincèrement qu’ils sauront faire le choix de la raison en portant leur suffrage sur François Fillon.
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