REPORTAGE VIDÉO – Le festival des Détours de Babel qui bat son plein depuis déjà une quinzaine de jours amorce sa dernière semaine d’exploration musicale des « mythes et des légendes » de toutes origines. Une édition 2017 pleine de découvertes ou de talents confirmés qui, à travers déjà plus de 80 concerts, a su, une nouvelle fois, trouver son public en Isère.
« Nous avons eu, à l’occasion de cette 7e édition, des grands moments de musiques du monde, de musique électro et de musique contemporaine ; autant de rendez-vous incontournables », se félicite Benoît Thiebergien, directeur du festival des Détours de Babel dont l’édition 2017 bat son plein depuis le 17 mars.
Le festival entre, cette semaine, dans sa dernière ligne droite. L’occasion pour son directeur de faire un tout premier bilan d’un événement où le public n’a pas boudé son envie de découverte au cours des quelque 90 concerts programmés sur 38 sites isérois.
Un première dans le quartier Très-Cloîtres
« Nous avons souhaité cette année investir le quartier Très-Cloîtres et imaginer en faire un brunch, à l’image de ce que nous faisions jusqu’alors au Musée dauphinois », explique Benoît Thiebergien, rencontré au cours du dernier brunch* du festival. Un rendez-vous intimiste qui se déroulait, pour la deuxième fois consécutive ce dimanche 2 avril, dans le majestueux cadre du Musée dauphinois.
Au final, ces événements conviviaux ont rencontré un franc succès. « Un moment précieux du festival » qui, chaque dimanche, permet en une journée d’appréhender quelques-unes des différentes esthétiques proposées au public.
Mais quoi de mieux que quelques images en forme de flash-back glanées au cours de ces trois dimanches ?
Reportage Joël Kermabon
« Nous avons eu de très belles réussites »
S’il souligne le succès de concerts « qui ont marqué les esprits », notamment Planets ! de Jeff Mills avec l’Orchestre national de Lyon qui s’est joué à guichets fermés, Benoît Thibergien relève le « résultat étonnant » des chantiers avec les appels à projets de jeunes créateurs. « Nous avons eu des révélations de jeunes musiciens compositeurs qui ont proposé des projets tout à fait surprenants. Nous avons eu là de très belles réussites », se félicite le directeur. Qui revient sur les points marquants de ces Détours de Babel 2017.
Reportage Joël Kermabon
Encore une semaine de mythes et de légendes
Pour autant, si vous n’avez pas encore pu vous rendre à l’un des concerts proposés, rien n’est perdu puisque le festival ne fermera ses portes que ce vendredi 7 avril avec sa soirée de clôture. L’occasion cette semaine encore de découvrir l’une des nouveautés de l’édition 2017 : le ciné-concert, avec Metropolis le fameux film de Fritz Lang où sera revisité le mythe de la cité du futur à travers les ordinateurs et machines musicales du groupe Actuel Remix.
À moins que vous ne décidiez de ne pas succomber aux chants d’Orphée aux animaux ou encore de retrouver King Kong, le singe géant du film de Ernest B. Schoedsack à travers une autre séance de ciné-concert avec la création musicale de Raoul Lay et de son Ensemble Télémaque.
Joël Kermabon
* Brunch : durant une journée, concerts, spectacles, performances, installations artistiques se répartissent dans différents espaces du lieu d’accueil. Une manière de proposer un cheminement libre des parcours musicaux.