DIAPORAMA PHOTO – La première édition du festival Eco Bifurkations – ESS” Aimons Capuche a eu lieu ce dimanche 12 mars dans le futur écoquartier Flaubert. Ateliers participatifs, expositions, conférences, concerts, spectacles… L’évènement a rassemblé environ un millier de personnes autour de démarches d’éco-construction et d’initiatives dans le domaine de l’économie sociale et solidaire. Retour en images.
« C’est une démonstration très concrète de ce que sera ce quartier », s’enthousiasme René de Ceglié, conseiller municipal de la Ville de Grenoble, en charge du secteur 4.
Organisé par les équipes du lieu culturel La Bifurk et de l’Accorderie – qui vise à lutter contre la pauvreté et l’exclusion et à favoriser la mixité sociale –, le festival Eco Bifurkations - ESS” Aimons Capuche croise plusieurs enjeux, selon l’élu.
Entendez les enjeux économiques, sociaux et environnementaux, avec comme maître-mot la transition, à l’image de La Biennale des villes en transition, qui s’est tenue à Grenoble du 9 au 12 mars. « Cette transition écologique ne peut passer que par la transition citoyenne, où les citoyens deviennent des acteurs et des cocréateurs. »
La première édition a ainsi réuni, ce dimanche 12 mars à la Bifurk, un millier de personnes. Ateliers scientifiques et ludiques autour de la terre ou de l’éco-construction, conférences thématiques, visite de Terra Nostra, maison destinée à présenter le projet du futur quartier en transition Flaubert… Sans oublier des spectacles et une performance de batucada (ensemble de percussions qui animent la samba). Un riche programme qui avait de quoi satisfaire le public curieux.
La place Flaubert, « place de la transition »
L’objectif principal de cet événement inter-associatif ? « Faire connaître le réseau des acteurs développement durable et solidaire et valoriser le futur écoquartier Flaubert. » Mais aussi « faire se croiser des gens qui ne se croisent pas toujours », selon le conseiller municipal en charge du secteur. « Le succès de cet évènement est dans la diversité du public : ici, on voit des jeunes de la Bifurk, les gens des quartiers, des associations… »
Lors du festival, le mot « transition » revient souvent. De quoi s’agit-il ? « La transition telle qu’on la présente est un concept, explique René de Ceglié, mais il faut le traduire, le comprendre pour ensuite agir. […] En plus de la notion de vivre-ensemble, il y a une autre notion qui me tient à cœur : faire ensemble. »
Le mot « transition » dans la bouche de tous les élus politiques de la majorité, ces derniers jours, sera-t-il adopté par les Grenoblois et, notamment, par les futurs habitants de l’écoquartier Flaubert ? Peut-être, car une « place de la transition » pourrait y voir le jour. « La place Flaubert est un symbole pour moi, confie l’élu. Ici, on parle beaucoup de transition. Pour moi, c’est donc la place de la transition. » Le nom de la future place devrait toutefois faire l’objet d’une concertation. Histoire de rester dans l’esprit de (é)co-construction citoyenne…
Retour en images sur la journée du festival.
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Texte et photos : Yuliya Ruzhechka