Plusieurs associations et organisations politiques et syndicales appellent à un rassemblement anti-corruption dimanche 26 février à partir de 15 h 30, place Victor-Hugo à Grenoble. Le coup d’envoi avait été donné dimanche 19 février, avec des manifestations organisées dans une quarantaine de villes de France. Mais, prise de court, Grenoble avait alors raté le coche.
Séquence rattrapage donc dès ce dimanche. Car, surfant sur l’opération coup de balai lancée en Roumanie, le mouvement espère tenir jusqu’en avril et la présidentielle. Objectif ? Faire réagir et appeler à une prise de conscience des élus alors que se multiplient les révélations de fraudes, détournements et emplois fictifs impliquant la classe politique française. A commencer par les soupçons pesant sur François Fillon et Marine Le Pen.
A Grenoble, c’est Nuit debout qui, avec Solidaires Isère, a joué le rôle de coordinateur. A leurs côtés, de nombreux syndicats, mouvements et partis : Solidaires étudiant.e.s Grenoble, PartiPirate38, Union des étudiants communistes de Grenoble (UEC), Jeunes communistes de l’Isère, Ras L’Front, Nouveau parti anticapitaliste (NPA) Jeunes Grenoble, ainsi que plusieurs militants de France insoumise Isère.
Également présente, l’association Anticor 38 qui, depuis une quinzaine d’années, fait de la transparence et de l’éthique en politique son cheval de bataille. Après la (difficile) adoption de la charte anti-corruption que seuls deux maires ont signée en Isère (Eric Piolle à Grenoble et Francie Megevand à Eybens), l’ONG en appelle elle aussi à la mobilisation citoyenne.
PC