FOCUS - Des habitants du quartier Léon-Jouhaux à Grenoble et membres de l’Alliance Citoyenne organisaient une marche, ce jeudi 16 février. Leur objectif ? La permanence parlementaire de la députée PS de l'Isère Geneviève Fioraso pour l'interpeller sur l’insalubrité des logements et le climat « d’insécurité » qui règne dans le quartier. Une stratégie qui s'est révélée payante.
« Il était un petit quartier qui n’était jamais écouté », chantent les manifestants de l’Alliance citoyenne, au départ de leur marche, à 13 h 30 rue Léon-Jouhaux, ce jeudi 16 février. À l'origine de leur mécontentement ? L'insalubrité de leur logement et le "squattage" de certains jeunes dans les immeubles.
« Nos immeubles sont des poubelles », se plaint une habitante. Ordures ménagères et détritus en tout genre agrémentent effectivement le paysage urbain de ce quartier classé prioritaire et zone urbaine sensible.
« Les immeubles sont peu entretenus et n’offrent pas le bien-être nécessaire », assurent certains habitants.
Selon eux, les pannes d’ascenseurs seraient fréquentes, les montées d’escaliers insalubres. D'autres relatent aussi des cas d’inondations et des pannes de chauffage à répétition.
"On est passés tout près de la catastrophe"
À cela, s'ajoute le "squattage" permanent des halls d'entrée par de jeunes gens, qui fument, détériorent parfois les lieux et "se livrent à des activités bruyantes plus ou moins licites ». Les habitants en ont-ils peur ? Toujours est-il qu'ils ne leur en tiennent pas rigueur, ouvertement du moins… "Ces jeunes ne sont pas des terreurs. Ils sont polis, serviables et aident beaucoup de locataires », peut-on lire sur la lettre écrite par l’Alliance citoyenne à destination de la députée Geneviève Fioraso pour l'interpeller sur la situation du quartier.
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