Emmanuel Macron sera présent à Lyon ce samedi 4 février. Le candidat – « en marche » pour l’Élysée sans être passé par la case “primaire” – y donnera un « meeting national » à partir de 14 heures, au Palais des sports du quartier Gerland.
Un déplacement que les nombreux soutiens du fondateur du mouvement En marche ! ne manquent pas de relayer. Sur Twitter, par la voix par exemple de La droite avec EM, qui renvoie directement sur le formulaire d’inscription à l’événement. Ou sur Facebook, où le compte des Jeunes avec Macron relaie la tenue de « Live Party partout en France », pour ceux qui ne pourront se rendre dans la capitale des Gaules.
Des militants et des élus isérois présents au meeting
Une « Live Party partout en France »… mais pas à Grenoble. Le mouvement En marche ! Isère nous indique en effet ne pas avoir été en mesure d’organiser l’événement sur ses terres, les militants isérois du mouvement se rendant en masse sur Lyon. Pas de « bus Macron » pour les transporter, cela dit : les « marcheurs » nous expliquent avoir choisi les déplacements individuels et le covoiturage.
Monteront-ils en voiture aux côtés des élus locaux s’étant déclarés en faveur d’Emmanuel Macron ? Parmi ceux-ci, le conseiller régional Auvergne-Rhône Alpes Stéphane Gemmani nous fait savoir qu’il sera bien présent au meeting, en compagnie de Corinne Lepage. Tous deux appartiennent au mouvement du Collectif de la société civile, soutenant la candidature de l’ancien ministre de l’Économie.
Les soutiens du côté du Parti socialiste local
Didier Rambaud devrait être lui aussi du voyage. Le maire socialiste du Grand-Lemps a en effet été désigné comme référent pour l’Isère du mouvement d’Emmanuel Macron. « Je crois à la dynamique qu’il a créée. On parle souvent de renverser la table […]. Je pense au contraire qu’il suffit de donner davantage de place à ceux qui ont envie d’avancer, de créer, de prendre des risques », écrit-il dans sa “profession de foi” en faveur du candidat, sur le site des Élus avec Macron.
Socialiste également, Olivier Véran, ancien suppléant à l’Assemblée nationale de Geneviève Fioraso, n’a jamais caché son « intérêt » pour le mouvement des marcheurs, alors même que son fondateur comptait encore parmi les ministres du gouvernement Valls.
Le futur candidat socialiste aux élections législatives a d’ailleurs affiché clairement la couleur le soir de la victoire de Benoît Hamon. « Comme beaucoup de socio-démocrates, je considère que c’est d’Emmanuel Macron qu’il faut se rapprocher, pour faire gagner la gauche face à un candidat d’une droite très conservatrice et souverainiste, et face au danger des populismes et du repli sur soi, dont l’actualité récente est un exemple quotidien. »