Le massif du Mont-Blanc est candidat au patrimoine mondial de l’Unesco. Après plusieurs années de travail en ce sens, les élus du conseil municipal de Chamonix ont voté à l’unanimité le 26 janvier dernier pour engager une procédure de classement. Objectif de la démarche : préserver ce site mondialement connu.
Le massif du Mont-Blanc sera-t-il prochainement classé au patrimoine mondial de l’Unesco (l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) ? Les élus du conseil municipal de Chamonix se sont en tout cas prononcés à l’unanimité, le jeudi 26 janvier, pour engager son inscription.
« Troisième site naturel le plus visité au monde avec quelque 6 millions de visiteurs par an, territoire d’exception à la renommée historique et internationale, terrain d’innovations et d’aventures hors norme, à la fois laboratoire scientifique et région pilote de la Convention Alpine pour les corridors écologiques et l’adaptation au changement climatique, ce site et les habitants qu’il abrite ne peuvent plus se satisfaire du peu d’engagement à le défendre d’une partie de l’administration d’État », expliquent les élus dans un communiqué de presse.
Une reconnaissance pour en garantir sa protection
Les élus estiment ainsi que le classement du massif du Mont-Blanc est devenu une nécessité pour en garantir sa protection. « Le reconnaître comme élément du patrimoine naturel et culturel de l’humanité, c’est s’obliger à des mesures de protection ambitieuses, innovantes et préventives, bien au-delà de la “bobologie palliative” mise en œuvre jusqu’ici », ajoute le conseil municipal dans ce même communiqué.
« Il s’agit tout à la fois de rendre cohérente l’intervention publique sur des dossiers emblématiques et structurants (transport, aménagement, qualité de l’air, biodiversité…) et de défendre le mode de vie des populations permanentes (logement, histoire, patrimoine… ) », précise-il. Afin d’appuyer leur démarche, les élus en appellent désormais au soutien des collectivités locales concernées, des associations ainsi que de la communauté nationale et internationale.
Maïlys Medjadj