DÉCRYPTAGE - Pour faciliter les contrôles sur les véhicules lors des pics de pollution, rien de mieux que la vignette automobile ? Las, Grenoble qui espérait booster les ventes de pastilles en ce début d'année en verbalisant leur absence sur les pare-brise, devra attendre encore un peu. Le temps que Paris sorte sa circulaire ministérielle. Le syndicat mixte des transports en commun de l'agglomération grenobloise a beau tenter d'activer la manœuvre, le défaut de vignette n'est, à ce jour, pas sanctionnable.
Depuis le 1er janvier, circuler aux abords de Grenoble et dans la ville centre avec un véhicule non autorisé lors d’un pic de pollution est passible d’une amende. D’abord expérimental et à visée pédagogique, le dispositif, testé lors du long épisode de pollution aux particules fines en décembre dernier, passe donc aux choses (un peu plus) sérieuses.
Désormais, au cinquième jour consécutif de pollution de l’air, tout contrevenant, c'est-à-dire tout automobiliste au volant d’un véhicule de plus de vingt ans, s’expose donc à une amende de 22 à 35 euros.
Le défaut de vignette pas encore verbalisé
Contrairement à ce qui a été un peu vite annoncé par le président du syndicat mixte des transports en commun – histoire vraisemblablement d'espérer pousser (une nouvelle fois) la ministre de l’Environnement Ségolène Royal à la roue –, pas question pour l’heure de verbaliser le défaut de vignette automobile, cette pastille apposée sur les pare-brise qui catégorise les véhicules en bons ou mauvais élèves. De fait, le texte qui pourrait le permettre n’existe pas. Annoncée le 10 décembre lors d’un conseil des ministres exceptionnel, la circulaire n’est pas encore sortie.
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