FOCUS - Le projet “Cœurs de ville, cœurs de métropole” a-t-il du plomb dans l'aile ? Contesté par les oppositions municipale et métropolitaine, décrié par les chambres consulaires, le projet de piétonnisation du centre-ville de Grenoble est désormais dans le collimateur d'un collectif d'habitants et de commerçants qui, réclamant sa suspension, demande la mise en place d'une vraie concertation. Alors que, ce lundi 5 décembre, les commerçants appellent à manifester devant l'Hôtel-de-ville, la grogne monte autour du projet porté par la Métro.
« Cœurs de ville, cœurs de métropole, ça ne marche pas ! Ces 20 000 véhicules qui disparaissent du jour au lendemain, c’est strictement impossible ! »
Depuis la fin de la concertation autour du projet de piétonnisation du cœur de la ville porté par la Métropole, commerçants et habitants des quartiers ne décolèrent pas.
Élargir les quartiers piétons, ils ne sont pas contre. Mais fermer à la circulation, et de manière aussi « brutale et dogmatique », l’axe Sembat-Rey-Lyautey, un des piliers du projet, les fait bondir.
Ils l’ont fait savoir au président de la Métro, Christophe Ferrari, dans un courrier envoyé mi-novembre, et resté à ce jour sans réponse. Ils le répèteront pour certains d’entre eux ce lundi 5 décembre, dès 8 heures, lors d’une manifestation devant l’Hôtel-de-ville, commune avec les marchands ambulants qui, eux dénoncent le projet de nouveau règlement des marchés.
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