Candidat déclaré à la primaire de la gauche qui se tiendra au mois de janvier 2017, l’ancien ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg était en visite en Isère ce jeudi 17 novembre.
Après avoir rencontré dans la matinée des étudiants de l’Université Grenoble INP – Ense3, formant des ingénieurs dans le domaine de l’énergie et de l’environnement, le porte-étendard du “patriotisme économique” s’est assis à la table des salariés de Siemens, dont l’entreprise vit aujourd’hui un énième plan social.
Une entrevue à l’issue de laquelle l’ancien ministre a tweeté : « J’approuve l’incompréhension des salariés de Siemens dont le site de Grenoble est déshabillé depuis 8 ans. » Une formulation très “présidentielle” – la mention « j’approuve ce message » étant devenue traditionnelle dans les spots de campagne des candidats aux élections américaines – qui ne doit certainement rien au hasard.
Pont-de-Claix annulé
L’ancien ministre a également eu l’occasion de faire connaissance avec la start-up Stimergy, spécialisée dans le recyclage de la chaleur des serveurs « pour une transition numérique durable ». Élections toujours, Arnaud Montebourg ne manque pas de rappeler sur Facebook que cette méthode de chauffage figure dans son « programme présidentiel ».
Dans la soirée, au restaurant le 5, autre rencontre, de nouveau avec des salariés en colère : ceux d’Ecopla, dont le recours contre le repreneur Cuki a de nouveau été rejeté par le tribunal de commerce de Grenoble.
Son voyage en Isère devait se conclure par sa participation à une réunion publique à Pont-de-Claix, dont le maire – et président de la Métro – Christophe Ferrari lui a récemment affiché son soutien. Un rendez-vous finalement annulé par Arnaud Montebourg pour « raisons personnelles ».
FM