Mireille d’Ornano, députée européenne FN et conseillère municipale d’opposition grenobloise, estime que l’appellation “noix de Grenoble” ne sera pas protégée par le traité de libre-échange Ceta.
Officiellement signé dimanche après une longue résistance du parlement de la Wallonie, cet accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada suscite un certain nombre de controverses, notamment sur la question des appellations des produits protégés.
Tandis que José Bové se soucie du sort des produits laitiers, Mireille d’Ornano cite pour sa part le « cas emblématique » de la noix de Grenoble, qui ne serait pas protégée par le traité. « Cela signifie que des noix canadiennes ou en provenance des États-Unis pourront porter ce nom et concurrencer nos producteurs », affirme l’eurodéputée. « Une fois de plus, nos producteurs passent après les multinationales », déplore l’élue.