La récente réintégration à Saint-Martin-le-Vinoux d’un enseignant retiré d’une école grenobloise et suspendu pendant deux ans pour harcèlement moral envers des élèves, suscite inquiétudes et questionnements.
L’enseignant qui avait été mis à pied en 2014 suite à un « comportement agressif » et des « mesures vexatoires » envers ses élèves de l’école de Menon à Grenoble, devait initialement reprendre son poste à l’école Bizanet à la rentrée 2016. Mais la mobilisation des parents d’élèves, soutenus notamment par l’ex-ministre et député PS Geneviève Fioraso et le maire de Grenoble Eric Piolle (EELV), avaient convaincu la rectrice d’académie de faire machine arrière.
Invoquant un risque de trouble à l’ordre public, Claudine Schmidt-Lainé avait alors assuré au micro de France Bleu Isère : « Cet enseignant ne sera pas devant les élèves ce matin et le reste de l’année. »
Sauf que l’enseignant a finalement été réaffecté quelques kilomètres plus loin, à l’école maternelle de Saint-Martin-le-Vinoux. Alertés, les parents d’élèves de l’école de Bizanet tirent, eux, à nouveau la sonnette d’alarme. Refiler la patate chaude ? Très peu pour eux…
« On ne fait que déplacer le problème, soulignent-ils. La solution de l’Éducation nationale ? Cela a été de l’affecter dans une école maternelle, avec comme seule garantie la présence d’une Atsem [Agent territorial spécialisé des écoles maternelles, ndlr] dans la classe ».
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