FOCUS - Des peines de six mois à deux ans fermes ont été prononcées ce mercredi 28 septembre par le tribunal correctionnel de Grenoble à l'encontre de huit des douze prévenus jugés pour leur participation aux émeutes de Moirans. Un seul a été relaxé au bénéfice du doute. Des peines plus sévères que celles qu'avait requises le parquet mais bien en deçà des dix ans d'emprisonnement encourus.
Les accusés, arrivés au compte-gouttes dans la salle d'audience après être passés devant un mur de caméras, font face à Joëlle Beylard-Ozeroff, la présidente du tribunal et ses deux assesseurs. Derrière eux, leurs avocats. Sur la droite, ceux des parties civiles. Les mines sont graves tandis que la présidente s'apprête à leur lire le verdict qui scellera leur sort, après quatre jours de procès.
Jusqu'au bout des audiences, ils ont farouchement nié leur présumée participation aux émeutes de Moirans du 20 octobre 2015 pour laquelle ils sont jugés. Confiants après les réquisitions du vice-procureur, Michel Coste, peut-être espèrent-ils une certaine mansuétude du tribunal ? Des réquisitions qualifiées de "laxistes" côté parties civiles et de "mesurées" par certains avocats de la défense. Toujours est-il que les accusés vont déchanter. La cour n'a en effet pas suivi les réquisitions du parquet, statuant au-delà des peines demandées.
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