REPORTAGE VIDÉO – Divercities, les 6e Rencontres musicales internationales organisées par la Ville de Grenoble se sont achevées ce samedi 9 juillet par un concert unique au Jardin de ville. Une quarantaine de musiciens de nationalités différentes, venus de villes jumelées de Grenoble, ont ainsi présenté le fruit de dix jours de travail en résidence à La Bobine devant plusieurs milliers de personnes, en préouverture du Cabaret frappé.
Dix-huit heures ce samedi 9 juillet. Il est encore tôt, le concert ne débutera qu’à 20 h 45. Ce soir, après dix jours de création et de répétition, c’est le grand soir pour les jeunes musiciens amateurs. Celui du grand concert qui clôture les 6e Rencontres musicales internationales de Grenoble, Divercities organisées par la Ville de Grenoble.
Déjà, des petits groupes commencent à affluer sous les marronniers du Jardin de ville pour faire le tour du propriétaire ou gravir les marches du kiosque, où – nouveauté 2016 – s’est installée la buvette. De là, on domine la scène, le grand espace réservé au public et l’écran géant – autre nouveauté de cette édition – sur lequel sera projeté le concert, en préouverture du Cabaret frappé qui démarre ce lundi 11 juillet.
Tout est quasiment prêt. Le Jardin de ville est déjà frappé aux couleurs… du Cabaret frappé. Scène, bar, régie son, etc. ont trouvé leur place dans la nouvelle configuration imaginée par l’équipe du festival.
« Huit jours de répétitions et de création intenses »
Ils sont âgés de 18 à 25 ans et viennent de huit des villes jumelées avec Grenoble – Essen (Allemagne), Innsbruck (Autriche), Kaunas (Lituanie), Phoenix (USA), Sfax (Tunisie), Rehovot (Israël), Sevan (Arménie), Tsukuba (Japon) – Grenoble étant représentée par un groupe local. Tous musiciens, ils ont travaillé d’arrache-pied pendant dix jours en résidence à La Bobine sous la conduite artistique de Pierre Feugier, directeur artistique de Divercities, pour produire le grand spectacle de ce samedi 9 juillet.
« Ils ont eu au total presque huit jours de répétition et de création très intenses pour pouvoir produire ce concert », précise Françoise Naturel, chargée de projets à la Direction de l’action internationale et européenne à la Ville de Grenoble. « Les journées commençaient à neuf heures et demi jusque très tard le soir », explique-t-elle. Le résultat est à la hauteur de la peine qu’ils se sont donnée. Un concert unique, où la diversité des styles musicaux et des cultures s’est fondue harmonieusement dans un esprit d’échange et de partage pour délivrer « un message de paix ».
Le public grenoblois, qui ne s’y est pas trompé – si l’on en juge par les applaudissement nourris qui saluaient les différentes prestations – a pu assister à un concert de très bonne facture. Le tout dans un cadre très agréable, des conditions d’écoute optimales et le grand confort visuel procuré par l’écran géant. Mais quoi de mieux pour se faire une idée que quelques images et interviews captées lors de cette chaude et belle soirée d’été ?
Reportage Joël Kermabon et Alexandra Moullec
Joël Kermabon