FOCUS – Le Centre de conception du logiciel a officiellement ouvert ses portes le 15 juin à Minatec, à l'instigation de Grenoble-Alpes Métropole, l'Inria et CEA Tech. L'activité principale de ce nouvel acteur qui s'inscrit dans l'écosystème grenoblois liant chercheurs et entreprises ? Design de puces, conception de logiciels embarqués et test de prototypes. Sans oublier les défis du secteur : la consommation énergétique, la sécurité et la performance.
Réunir les compétences d'acteurs de la région en matière de conception de logiciels et de matériel pour accompagner la transition numérique. Telle est l'ambition du Centre de conception du logiciel (CCL), inauguré le 15 juin dernier sur le campus Giant de Grenoble par Grenoble-Alpes Métropole, le CEA Tech et l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria). Une réponse au projet voulu par Jean-Pierre Verjus, conseiller du président de l'Inria d'octobre 2010 à juillet 2014, et actuellement président de Digital Grenoble.
« L'objectif est de répondre à de nouveaux besoins de l'industrie du futur », précise Stéphane Siebert, directeur de la recherche technologique du CEA. Mais pas seulement. « Ce projet permet à la Métropole de garder une longueur d'avance significative dans l'histoire du numérique et de contribuer à la visibilité de notre territoire à travers le monde », ajoute Fabrice Hugelé, vice-président de la Métropole, délégué à l'économie, l'industrie, au tourisme et à l'attractivité du territoire. Ce dernier ne manque d'ailleurs pas de mentionner les bénéfices pour l'image de la ville : « C'est un bon coup de pied au “Grenoble bashing”, dont on a tendance à abuser ces derniers mois. […] Nous continuons de travailler tous ensemble, à faire de ce territoire un phare, un lieu d'intensité numérique et économique. »
Créer de la croissance et de l'emploi
L'Internet des objets est un des sujets majeurs en train de gagner en importance dans le secteur industriel. « Aujourd'hui, 40 % de la valeur d'une automobile est constitué par le numérique », rappelle Stéphane Siebert. Les acteurs grenoblois ont donc décidé de réunir leurs forces pour travailler « dans la plus extrême proximité géographique et dans l'intimité de travail au quotidien ». Il s'agit des équipes d'Inria, de CEA Tech, du CRI (Centre de recherche intégrative), des industriels, comme STMicroelectronics et des startups.
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