FOCUS - Grenoble-Alpes Métropole a adopté, ce vendredi 18 décembre, la feuille de route qui lui permettra de déployer, dès 2016, une initiative cadre de soutien au commerce, à l'artisanat et aux services de l'agglomération. Dans un contexte économique difficile, la Métropole entend ainsi s'engager concrètement dans l'accompagnement de ces secteurs actuellement grandement fragilisés.
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Ce vendredi 18 décembre, le conseil métropolitain débattait d'une initiative cadre de soutien aux secteurs du commerce, de l'artisanat et des services de l'agglomération.
L'objectif de ce projet métropolitain ? Venir en aide, « dans le cadre d'une politique spécifique globale », à ces secteurs qui rencontrent actuellement de grandes difficultés, dans un contexte économique tendu.
En témoignent notamment les loyers élevés, les fermetures de commerces, les vacances de locaux commerciaux, le vieillissement des zones commerciales et une baisse générale des chiffres d'affaires. Mais pas seulement. La société est aussi en pleine mutation, les attentes des consommateurs évoluent, les nouvelles technologies induisent de nouveaux comportements.
« Rien n'est parfait, mais c'est un pas en avant ! »
Autant de raisons selon Guy Julien, conseiller communautaire délégué à l'artisanat, au commerce, aux petites et moyennes entreprises et rapporteur du projet, qui poussent la Métropole « à devoir construire de nouveaux équilibres et à intervenir ». Une stratégie commerciale et artisanale qui se veut « indissociable des autres politiques métropolitaines – mobilité, attractivité du territoire, politique de la ville, économie sociale et solidaire… – et qui complète la vision d'ensemble que la Métropole doit poser sur son territoire », souligne-t-il.
Et de donner un ordre de grandeur : « À l'échelle de la Métropole, le secteur du commerce représente 6.900 établissements pour 29.000 emplois, auxquels il faut ajouter les services non marchands, soit 1.050 établissements pour 7.200 emplois, et les activités du secteur médical comptant 4.000 établissements pour 7.150 emplois », énumère le conseiller.
La délibération a été adoptée à une très large majorité, malgré quelques réserves, notamment de la part de Richard Cazenave et de Jean-Damien Mermillod-Blondin du groupe Métropole d'avenir. Seul le groupe Front national a voté contre.
« Rien n'est parfait mais je crois que c'est un pas en avant ! Nous avons appris à travailler ensemble. Continuons comme cela, nous sommes sur le bon chemin ». C'est ainsi que Georges Burba, dernier à prendre la parole, résumera le vote sur la délibération, délaissant pour l'occasion sa casquette de conseiller communautaire du groupe Indépendants de gauche pour coiffer celle de président de la chambre des métiers.
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