REPORTAGE VIDÉO – Les résultats du premier tour des élections régionales provoquent un électro-choc dans toute la classe politique. La percée du Front national est l’objet de toutes les conversations. Les états-majors des listes restant en lice peaufinent leur stratégies respectives pour le second tour. Premières réactions à chaud des têtes de liste du département de l’Isère.
Jean-Paul Bonnetain, préfet de l’Isère, et Jean-Pierre Barbier, président du département, scrutent les résultats. © Joël Kermabon – Place Gre’net
Les urnes ont parlé. Le premier tour des élections régionales de ce 6 décembre restera marqué par l’ampleur des résultats obtenus par le Front national au niveau national mais aussi, bien que plus modestement, en Isère où sa progression est loin d’être anecdotique.
La liste Front national de Christophe Boudot arrive ainsi en tête, avec 27,6 % des voix, talonnée par celle d’Union de la droite de Laurent Wauquiez, avec 26,21 % des votes, et celle d’Union de la gauche de Jean-Jack Queyranne, celle-ci ayant engrangé 25,39 % des suffrages.
Rien n’est joué, l’écart étant très faible entre les membres du trio de tête isérois. Un contexte tendu qui augure un second tour aux forceps.
Les chiffres tombaient encore sur le grand écran installé dans les salons de la préfecture de l’Isère, dimanche soir, mais les tendances fortes se dégageaient déjà. Après être passés par leurs quartiers généraux respectifs, les têtes de listes iséroises arrivaient au compte-gouttes. L’occasion de leur poser quelques questions à chaud, face caméra.
Ont-ils été surpris par les résultats en Isère ?
Reportage Véronique Magnin, Joël Kermabon
Pensent-ils que les attentats ont eu une grande influence sur les votes ?
Reportage Véronique Magnin, Joël Kermabon
Quelle stratégie envisagent-ils pour le second tour ?
Reportage Véronique Magnin, Joël Kermabon
“Un débat public asphyxié” pour Eric Piolle
En fin de soirée, Éric Piolle, le maire de Grenoble, a fait à son tour une halte à la préfecture de l’Isère, la mine grave et préoccupée. Pour l’élu, deux causes sont à l’origine du succès du Front national : un débat public asphyxié et une abstention coupable.
Reportage Véronique Magnin, Joël Kermabon
Joël Kermabon – Interviews : Véronique Magnin
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