FOCUS - En pleine Conférence climat de Paris (Cop21), Eric Piolle, maire EELV de Grenoble, donnait rendez-vous à la presse, entouré d’une partie de son équipe, ce mardi 1er décembre à la Bastille. Objectif : affirmer et démontrer l'engagement des élus grenoblois en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
« “Avons-nous encore prise sur notre avenir ?” Telle est la question centrale que pose la Cop21 », selon Eric Piolle, monté à la Bastille par les bulles ce mardi 1er décembre pour présenter les grandes orientations de la politique municipale en matière d’air, de climat, de santé et d’urbanisme.
Le maire de Grenoble était accompagné, pour l'occasion, de plusieurs adjoints et conseillers municipaux particulièrement impliqués dans « la lutte contre le réchauffement climatique ». Histoire, sans doute, de prendre un peu de hauteur sur l’état de la planète et de Grenoble, alors que la Cop21 se tient à Paris.
Un rendez-vous historique dans la lutte contre le changement climatique… mais qui n'est pas gagné. « L’échec de la Cop21 serait le signal d’une défaite terrible dépassant l'enjeu environnemental […] car ce débat relève du sens et de l'utilité de nos démocraties. »
Après avoir évoqué le pire, Eric Piolle a mis en avant la bouteille à moitié pleine. Il en est sûr, « les collectivités territoriales ont un rôle clé à jouer […] qui n’est pas suffisamment reconnu ». La force des villes, selon lui ? « Être moins soumises aux lobbies que les États », « partir des habitants, de leurs attentes, de leurs angoisses, de leurs rythmes » et, mieux que les États, pouvoir « engager des changements, à la fois parce que nous avons le temps, les outils pour expliquer, dialoguer et construire ensemble ». Ceci dit, où en est vraiment la capitale des Alpes dans sa lutte contre le réchauffement climatique ?
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