FOCUS - « Agir ou faillir ». A l'orée du débat d'orientation budgétaire, Éric Piolle, le maire de Grenoble, agite l'épouvantail d'une éventuelle mise sous tutelle de la ville. Lors de la présentation de la situation financière et des perspectives pour 2016, il en a profité pour annoncer la fermeture des services publics de la Ville, mercredi 25 novembre. Une mesure, en réaction à la baisse des dotations de l'État, qui suscite nombre d'interrogations.
« Grenoble traverse une phase grave et sévère de son histoire contemporaine, une période marquante car, si l'on ne fait rien, Grenoble sera la première grande ville de France sous tutelle ». C'est ainsi qu'Éric Piolle, le maire de Grenoble, la mine grave, s'est adressé à la presse ce mardi 10 novembre lors de la présentation du débat d'orientation budgétaire, en compagnie de quatre de ses adjoints.
Le ton avait déjà été donné ne serait-ce que par le titre quelque peu sibyllin donné à la présentation : « Agir ou faillir ». Coup de com' ou risques avérés ?
En tout cas, de quoi susciter l'attention, les interrogations, voire même l'inquiétude. Mais ce n'est pas tout ! L'annonce d'une « journée choc » sans services publics municipaux, le 25 novembre, pour informer et sensibiliser les Grenoblois n'est pas sans provoquer un certain émoi, notamment dans les services et les rangs de l'opposition.
« Une pénurie financière inouïe »
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