EN BREF – En créant une Scic, société coopérative d’intérêt collectif, Digital Grenoble est le seul territoire de la French Tech à ouvrir sa gouvernance à tous. Attention ! L’appel à souscription court jusqu’au vendredi 30 octobre 2015.
Après avoir inauguré son Totem, l’association Digital Grenoble change de format pour prendre son envol. Quel statut a‑t-elle choisi ? Une Scic !
Autrement dit, une Société coopérative d’intérêt collectif. Un statut – adopté par 487 sociétés en France, dont huit en Isère –, qui permet à des partenaires (universités, clusters, etc.), à des collectivités mais aussi à des individus (entrepreneurs, particuliers qu’ils soient grenoblois ou pas, actifs, retraités, chômeurs…) de devenir « associés ». Pour cela, il suffit d’acheter au moins un ticket d’entrée d’une valeur de 100 euros d’ici le 30 octobre 2015, 18 heures.
Une souscription qui ne sera ensuite pas à renouveler chaque année.
Une personne = une voix
Digital Grenoble compte au moins sur la souscription des 400 personnes présentes à l’inauguration du Totem, voire sur les 650 qui ont manifesté leur soutien à la candidature au label en 2014… Mais rien empêche qui que soit de prendre le train en marche puisqu’il n’a pas encore tout à fait démarré.
Pourquoi devenir « associé » ? « En souscrivant des parts de la Scic, vous participerez à la gouvernance, et votre apport permettra à Digital Grenoble de lancer des offres de service innovantes pour le développement de l’activité économique de nos pépites numériques », peut-on lire dans l’appel à souscription lancé par les fondateurs de Digital Grenoble. En effet, rappelons le principe original d’une Scic : une personne = une voix.
« Exister de manière intelligente »
Un territoire French Tech qui choisit le mode “coopératif” pour prendre ses décisions, ce n’est pas banal. C’est même unique.
Telle est pourtant l’option prise par Digital Grenoble. « On se demandait comment exister de manière intelligente alors qu’il y a déjà tellement de clusters, d’associations d’entreprises… Nous avons décidé de privilégier un regroupement d’individus et de personnes physiques », explique Jean-Pierre Verjus qui est, pour l’heure, encore président de l’association Digital Grenoble.
C’est en effet l’assemblée des associés qui élira les administrateurs et les dirigeants de la coopérative.
Séverine Cattiaux
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