DÉCRYPTAGE – L’heure des comptes. Alors qu’il promettait l’apaisement des relations à gauche au soir de son installation, le maire de Grenoble, Eric Piolle s’indigne désormais d’une « gestion approximative » des finances de la ville par l’ancienne municipalité. Jérôme Safar, l’ancien adjoint aux finances et désormais opposant, dénonce lui « le faux procès » d’une majorité qui ne serait « toujours pas sortie de la campagne municipale ».
C’est un morceau indigeste qui est inscrit au menu du conseil municipal grenoblois de ce lundi 30 juin. Le vote du compte administratif 2013 pourrait faire date dans les relations entre la municipalité d’Eric Piolle et son opposition de gauche. Et la charge des hostilités a commencé la semaine dernière dans la plus haute salle de l’Hôtel de Ville du boulevard Jean Pain. Convoquant mercredi dernier la presse dans « le salon du 12ème », Eric Piolle et son adjoint aux finances Hakim Sabri avaient la mine grave pour dénoncer « les dérives » de la fin du dernier mandat de Michel Destot.
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