Après plusieurs mois de silence, la justice vient de se mettre en branle concernant la reprise de la cave coopérative de Saint-Ismier. Le procureur de Grenoble a en effet décidé d’ouvrir une enquête, suite à la plainte contre X pour prise illégale d’intérêts et trafic d’influence déposée par Geneviève Picard.
L’ancienne élue d’opposition à la mairie de Saint-Ismier avait saisi la justice au pénal en septembre dernier afin de « faire enfin bouger les choses ». Il semblerait que ce soit désormais le cas. Geneviève Picard – devenue, depuis les dernières municipales, déléguée visant à assurer la transparence et l’éthique dans l’action publique – entendait ainsi dénoncer les conditions dans lesquelles l’ancienne équipe municipale avait géré la reprise de la cave coopérative de Saint-Ismier. Outre la présence de deux élus dans la gestion de la cave, alors même que des subventions ont été votées, l’élu étaye ses accusations de plusieurs éléments troublants. Notamment le fait que la mairie avait procédé à une révision du plan local d’urbanisme et donné suite à une demande de division parcellaire du terrain de la cave coopérative. Avant d’accepter dans la foulée une demande de permis de construire pour l’édification d’un spa à cet emplacement. Le tout sans en avertir l’ensemble du conseil municipal. « Il y a désormais une forte attente des habitants pour connaître toute la vérité sur cette reprise de la cave coopérative » affirme Geneviève Picard qui a été convoquée et interrogée ce week-end par le major de la gendarmerie de Meylan. En attendant, l’enquête se poursuit.A lire aussi sur Place Gre’net
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