ENQUÊTE - Irradié le 23 août 2013 sur un chantier de démantèlement du CEA de Grenoble, un employé qui travaillait pour le compte d’un sous-traitant a été licencié car soupçonné d’avoir sciemment introduit une particule radioactive sur le site. Aujourd’hui, on sait que cette poussière radioactive, du césium-137, provenait d’un précédent chantier du CEA. Restent à lever bien des interrogations. A quelle dose ce travailleur a été contaminé ? La procédure sur le site a-t-elle été bien respectée ? L’Autorité de sûreté nucléaire poursuit son enquête.
A quel degré a été irradié l’employé qui travaillait sur le chantier de démantèlement du laboratoire d’analyses des matériaux actifs (Lama) du CEA de Grenoble, le 23 août 2013 ? Secret médical oblige, on ne le saura peut-être jamais. Tout juste sait-on qu’une valeur limite réglementaire a été dépassée, la peau du jeune homme ayant été exposée aux rayonnements. A la demande du CEA, l’incident avait provisoirement été classé niveau 2 sur une échelle allant de 0 à 7, en attendant que l’enquête de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sur les circonstances de cet incident soit bouclée. Une enquête toujours en cours à cette heure. L’incident nucléaire du CEA déclassé ? Mais d’après nos informations, l’incident pourrait bien être
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