REPORTAGE – Ce samedi 1er février, Matthieu Chamussy présentait sa liste Croire en Grenoble au 2 place Jean Achard. Oubliées les querelles internes. L’union est affichée à quelques semaines des échéances municipales.
Matthieu Chamussy arrive dans son local de campagne, 2 place Jean Achard. Quelques poignées de main plus tard, il commence son discours. Il sera court. En moins d’une demi-heure, les grands enjeux de sa candidature sont abordés. Il commence par vanter la jeunesse de sa liste Croire en Grenoble : « sept candidats ont moins de 30 ans, vingt-trois ont moins de 50 ans ». Il remercie alors « Vincent, Élodie et Kamel qui représentent cette jeunesse de Grenoble ». Avant d’insister sur le triptyque de contestation qui forme le cœur de son programme municipal : bétonisation de l’espace, excès fiscal et criminalité endémique. Il répondra ensuite à la gauche et notamment au Parti socialiste. Le candidat UMP déplore les attaques répétées de la municipalité PS et veut « un vrai débat d’idées ». Le questionnaire qu’il adresse à la gauche est consistant : « La police municipale sera-t-elle armée ? La vidéo-surveillance sera-t-elle développée ? Le développement du modèle grenoblois de soutien aux innovations sera-t-il poursuivi ? ». “Nous ne sommes qu’un” Demandant le dialogue, Matthieu Chamussy ne peut réprimer une pique au PS : « “Aimer Grenoble pour vous’’, comme si les Grenoblois avaient besoin de quelqu’un pour aimer leur ville ! ». Avec une emphase légèrement désuète, l’orateur conclut : « Oui, je vous le dis, vous avez devant vous l’avant-garde de Grenoble ». En trente minutes, l’exercice est expédié. Sur ses colistiers, nous n’en saurons pas plus. « Nous ne sommes qu’un. Pas besoin de présenter les autres » déclare la communication du parti. Le convoi prend alors la direction de la mairie, pour une séance photo. Le candidat UMP sourit aux côtés d’Alain Carignon, numéro 9 de la liste. Et de Richard Cazenave, numéro 3. Ce dernier confie : « Cela s’est décidé à Paris, mais Carignon n’est plus en cinquième mais en neuvième place. Nous sommes unis, tout le monde est là. Mais c’est bien Chamussy qui décide. C’est le chef ! ». Ce dernier étaye les propos de son colistier : « Contrairement aux deux listes de gauche et d’extrême-gauche, on a d’abord construit le projet et ensuite rassemblé l’équipe. » Donc l’UMP mène la barque, et les partis comme l’UDI suivent le mouvement ? « Non, absolument pas, au contraire nous avons tous travaillé ensemble. Puis j’ai choisi ma liste » conclut le candidat de « Croire en Grenoble ». Jean-Baptiste AuducLes 20 premiers colistiers de Croire en Grenoble 1 Matthieu Chamussy / 2 Sylvie Pellat-Finet / 3 Richard Cazenave / 4 Nathalie Béranger / 5 Lionel Filippi / 6 Bernadette Cadoux / 7 Vincent Barbier / 8 Brigitte Boer / 9 Alain Carignon / 10 Virginie Debuisson / 11 Nicolas Pinel / 12 Élodie Léger / 13 Hervé Storny / 14 Nassera Soufi / 15 Joseph Trillat / 16 Marguerite Bon / 17 François Tarantini / 18 Christiane Levas / 19 Alain Bonnet / 20 Amel Boffard