L’astrophysicienne Anne-Marie Lagrange et l’écologue Sandra Lavorel viennent d’être distinguées par leurs pairs. Elles sont désormais membres de l’Académie des sciences.
Anne-Marie Lagrange et Sandra Lavorel, toutes deux chercheuses grenobloises, vont rejoindre la petite minorité de femmes académiciennes. Une vingtaine sur un total de 262 membres.
Ce mardi 10 décembre, l’Académie des sciences a en effet élu en assemblée plénière 17 nouveaux membres.
Anne-Marie Lagrange, directrice de recherche au CNRS, est astrophysicienne à L’Institut de planétologie et d’astrophysique de Grenoble, rattaché à l’Observatoire des sciences de l’univers de Grenoble. Elle s’intéresse aux systèmes planétaires extra solaires.
Sandra Lavorel, elle aussi directrice de recherche au CNRS, travaille au Laboratoire d’écologie alpine.
Ses recherches portent sur les changements des paysages et du fonctionnement des écosystèmes, en réponse aux changements globaux : climat, utilisation des terres et invasions biologiques.
L’académie des sciences est l’une de nos plus vieilles institutions françaises puisqu’elle fut créée par Colbert au XVIIème siècle. Elle regroupe en son sein les personnalités scientifiques les plus éminentes. Un statut original la place sous la protection du Président de la République.
Les membres sont cooptés par leurs pairs. Et depuis dix ans, la moitié des sièges ouverts à chaque session d’élection est réservée à des candidats de moins de 55 ans. A ce jour, le doyen, Guy Lazorthes, a 103 ans, alors que la plus jeune, Laure Saint-Raymond, est âgée de 38 ans.
Anne-Marie Lagrange – crédit DR
Sandra Lavorel – crédit DR
A lire également l’interview sur Echosciences : On peut réussir à la fois sa vie de femme, de chercheuse et de mère. Les astrophysiciennes Cecilia Ceccarelli et Anne-Marie Lagrange, toutes deux membres de l’Institut de planétologie et d’astrophysique de Grenoble (IPAG – CNRS / UJF), en sont un bel exemple. Elles ont reçu le Prix Irène Joliot-Curie dans la catégorie « Femme scientifique de l’année », respectivement en 2006 et 2011… La suite sur Echosciences.