Le feuilleton Métalpes va toucher à sa fin, ce mercredi 16 octobre. Le tribunal de commerce de Grenoble va en effet déclarer l’entreprise en liquidation judiciaire. En redressement depuis le mois de juin dernier, la filiale du groupe GMD, un sous-traitant automobile, avait jusqu’au 27 septembre dernier pour trouver un repreneur mais aucun candidat ne s’est manifesté.
Cette liquidation est synonyme de perte d’emploi pour les 52 salariés de l’entreprise. En mars dernier, 38 licenciements avaient été prononcés à la suite d’un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). “L’ensemble des salariés seront présents devant du tribunal pour faire valoir une dernière fois leur désarroi face à la perte de leur emploi et la fermeture de leur entreprise“ affirme Nathalie Vehier, secrétaire du comité d’entreprise.
Cet ultime rendez-vous sera l’occasion de demander, une nouvelle fois, au groupe GMD une indemnisation supra-légale, geste financier que le groupe a toujours refusé jusqu’à présent. “L’ancienneté moyenne chez Métalpes est de 20 ans. Certains ont près de 40 ans d’entreprises… Et on se fait virer comme des malpropres !“ se désole Nathalie Vehier, qui demande une prime de licenciement “digne de ce nom“.
Pour rappel, l’entreprise Métalpes est née en 2007 de la cession par Schneider-Electric de la société Normabarre au groupe GMD. Basée à Saint-Marcelin, dans le sud du Grésivaudan, elle a compté jusqu’à 110 salariés.