Une grève reconductible à l’appel des syndicats de médecins et de personnels hospitalier a débuté, ce mardi 17 septembre, à l’hôpital de Voiron. Une façon de protester contre un projet de restructuration et de délocalisation de plusieurs services, notamment la restauration, la stérilisation et 80 % des activités de laboratoire.
« Sans labo, on ne peut plus accueillir les patients correctement et, à terme, ce sera la fermeture de l’hôpital » déplore Bernard Rival, délégué CGT. Une action symbolique à donc été initiée dans le laboratoire pour empêcher tout départ de document vers le centre hospitalier universitaire (CHU) de Grenoble, censé accueillir prochainement les activités de laboratoire du centre hospitalier de Voiron.
La prochaine étape consistera en une occupation du self, jeudi entre 13h45 et 14h45, pour tenir informé l’ensemble du personnel de l’avancée du mouvement. Les syndicats espèrent également faire réagir les élus des quelque 130 communes rattachées à l’hôpital de Voiron, en les informant des complications qu’entrainerait la fermeture de l’établissement pour les usagers. « Si Voiron ferme, les gens devront aller à Bourgoin, Grenoble ou même Chambéry pour se faire soigner » menace Bernard Rival. Une situation intolérable pour lui.