Près de dix jours après l’annonce de la suspension des primaires du changement, le conseil des sages des primaires a décidé ce matin… de ne rien décider. Suspendues officiellement, selon la droite grenobloise, « du fait de la volonté de la municipalité Destot de ne pas accorder de salles pour les bureaux de vote », les primaires ont plus que jamais du plomb dans l’aile.
En cause : l’impossibilité « de garantir la sincérité du vote sur des élections ouvertes », selon une partie du conseil qui a proposé de « limiter cette consultation aux adhérents de l’UMP38 justifiant d’une inscription » et ce au cours des trois dernières années, à savoir 2011, 2012 et 2013.
Une solution à laquelle s’est refusée l’un des membres du conseil, arguant du fait que cette mesure « modifie le règlement intérieur qui prévoit que le corps électoral est composé de la liste électorale de Grenoble ».
Faute d’unanimité, le conseil a donc renvoyé la balle à Jean-Claude Peyrin, président de l’UMP38 qui devra assumer le choix de poursuivre les primaires en l’état ou de renvoyer le dossier au siège national de l’UMP à Paris.