Actualité

FN : « À Grenoble, tout sauf la gauche »

FN : « À Grenoble, tout sauf la gauche »

ENTRETIEN – Des son­dages flat­teurs, des adhé­sions en hausse… Les voyants sont au vert pour le Front natio­nal (FN), dont l’ob­jec­tif d’être repré­senté dans toutes les grandes villes de France est plus que jamais d’ac­tua­lité. Et cette fois-ci, Grenoble ne fera pas excep­tion, pro­nos­tique Mireille d’Ornano, la secré­taire dépar­te­men­tale en Isère qui por­tera la liste. Politique muni­ci­pale sécu­ri­taire ou bien encore tri dans les sub­ven­tions asso­cia­tives… Elle dresse le pro­fil d’une ges­tion fron­tiste de la ville.

© Nils Louna FN Mireille d'Ornano

© Nils Louna

À 63 ans, Mireille d’Ornano ne compte plus les élec­tions aux­quelles elle s’est por­tée can­di­date. « Plus d’une ving­taine », cal­cule-t-elle. Engagée au RPR à 25 ans, la jeune femme délaisse rapi­de­ment ce parti refu­sant « de voter Mitterrand pour ne pas lais­ser pas­ser Giscard d’Estaing, comme les ins­tances du parti nous le deman­daient ». Elle intègre le Front natio­nal en 1984 et décroche son pre­mier man­dat élec­tif en 1989 au conseil muni­ci­pal de Grenoble, sous man­da­ture d’Alain Carignon. Elle y siè­gera jusqu’en 1995. « C’est là que j’ai appris le métier de poli­tique ». Conseillère régio­nale depuis 2010, elle pré­tend aujourd’­hui pou­voir conqué­rir la mai­rie de Grenoble, esti­mant que son tour est venu : « Aux muni­ci­pales de 1989, Alain Carignon, Michel Destot et moi-même étions déjà dans la course ».
Les récents pro­pos de François Fillon ont démon­tré un nou­vel effri­te­ment de la digue sépa­rant l’UMP du Front natio­nal. L’interprétez-vous comme la consé­cra­tion de vos idées ou comme un glis­se­ment idéo­lo­gique de l’UMP ?
C’est effec­ti­ve­ment un glis­se­ment idéo­lo­gique mais les élec­teurs pré­fé­re­ront l’original à la copie. En 2007, Nicolas Sarkozy avait siphonné les élec­teurs du Front natio­nal en récu­pé­rant cer­taines de nos idées, sans pour autant res­pec­ter ses enga­ge­ments. En revanche, le Front natio­nal est authen­tique. Nous incar­nons notre vision poli­tique depuis plus de trente ans. Jean-Marie le Pen a été un vision­naire. Il avait prévu tout ce qui se passe mal­heu­reu­se­ment aujourd’hui.
Qu’est-ce qui vous laisse pré­sa­ger une recom­po­si­tion poli­tique à droite ?
Les élec­teurs rejoignent la véri­table droite que nous incar­nons, déçus par les simi­li­tudes de la gou­ver­nance entre l’UMP et le PS domi­née par une poli­tique libé­rale. Il y a donc une dérive droi­tière de l’opinion publique en notre faveur, celle de la droite nationale.
© Nils Louna

© Nils Louna

Localement, l’UMP gre­no­bloise s’illustre par un feuille­ton sans fin autour d’une élec­tion pri­maire au des­tin incer­tain. Comptez-vous en pro­fi­ter pour conqué­rir ses élec­teurs, déçus par ces que­relles internes ?
Ce qui se passe à l’UMP38 n’est pas nou­veau. Ce feuille­ton se repré­sente à chaque élec­tion locale, comme des feuille­tons de « Dallas ». Leurs affaires internes ne m’intéressent pas, mais pour leurs élec­teurs, c’est confon­dant de voir cela et beau­coup nous rejoignent. Ce n’est tou­te­fois pas le seul fait de l’électorat de droite. Autant viennent de la gauche. Après les anciens mili­tants com­mu­nistes, des socia­listes adhèrent aujourd’hui au Front natio­nal. C’est un phé­no­mène nou­veau. C’est l’effet de la poli­tique de François Hollande. Tout cela me laisse pen­ser que je serai pré­sente au second tour de l’élection muni­ci­pale à Grenoble.
Nous ne connais­sons même pas encore le nombre de listes !
Je me suis pré­senté volon­tai­re­ment aux légis­la­tives dans la pre­mière cir­cons­crip­tion et mon second de liste, Alain Breuil, dans la troi­sième pour son­der l’électorat. Nous avons déjà obtenu 9,47 % alors que 10 % des votants sont néces­saires pour pas­ser au second tour des muni­ci­pales. Nous les aurons… Et plus encore.
Seriez-vous alors prête à envi­sa­ger des alliances avec d’autres for­ma­tions poli­tiques durant l’entre deux tours ? Lesquelles ?
Pour Grenoble, je veux tout sauf la gauche. Mais je suis là pour gagner, pas pour être un sup­plé­tif. Et il faut par­fois savoir faire des accords pour gagner. J’ai entendu avec inté­rêt l’appel de Gilles Dumolard qui s’est dit prêt à tra­vailler avec tout le monde. Je ne suis pas prête pour l’instant à tra­vailler avec Alain Carignon, qui sera a priori le can­di­dat investi.
Vous ne l’écartez cepen­dant pas définitivement ?
Une alliance de ce genre pose un pro­blème de mora­lité au regard de ses condam­na­tions anté­rieures. Je ne pren­drai pas cette déci­sion seule mais avec le reste du parti.
© Nils Louna

© Nils Louna

Votre liste pour Grenoble est bou­clée et vous pré­voyez même une marge sup­plé­men­taire. Anticipez-vous des désistements ?
J’ai fédéré 59 per­sonnes dans cette liste, avec effec­ti­ve­ment une marge d’une dizaine de per­sonnes sup­plé­men­taires. Ce n’est pas par crainte de désis­te­ments mais parce que per­sonne n’est à l’abri de la mala­die, d’un décès, d’un démé­na­ge­ment ou d’un autre évé­ne­ment. Savez-vous où vous serez en mars 2014 ?
Vous refu­sez cepen­dant de com­mu­ni­quer les noms appa­rais­sant sur votre liste. Est-ce pas crainte de pressions ?
C’est le cas pour toutes les for­ma­tions poli­tiques. Alain Breuil sera mon second, mais je garde le secret sur le reste. J’ai tou­jours dévoilé ma liste au der­nier moment. Comme vous l’avez fait remar­quer, nous ne connais­sons pas encore les autres listes qui se pré­sen­te­ront, ni même les têtes de listes. Devrions-nous tout dévoi­ler au seul pré­texte que nous avons cette avance ? Je peux en revanche pré­ci­ser que nous avons un panel très repré­sen­ta­tif de la société, com­posé de fonc­tion­naires, d’universitaires, de pro­fes­sions libé­rales, de sala­riés cadres et non-cadres… Ce sera une liste crédible.
© Nils Louna

© Nils Louna

Le Front natio­nal pour­rait être repré­senté dans sept autres com­munes. Cela contraste avec les muni­ci­pales de 2008…

En tant que secré­taire dépar­te­men­tale du FN, je me dois de pré­sen­ter le plus de listes pos­sibles. Il n’é­tait pas nor­mal qu’il n’y en ait pas en 2008. Peut-être parce que le mou­ve­ment s’était essouf­flé. Depuis, il y a eu du renou­veau dans le parti, avec la pré­si­dence de Marine Le Pen et mon arri­vée en Isère. Nous aurons des listes à Bourgoin-Jallieu, Vienne, Echirolles, Voiron, Saint-Martin‑d’Hères, L’Isle‑d’Abeau, Domène et peut-être Fontaine. Par ailleurs, le Front natio­nal incar­nera en Isère à la fois la jeu­nesse – avec Alexis Jolly, âgé de 22 ans et tête de liste à Echirolles – et la diver­sité, avec Mungo Shematsi, ori­gi­naire du Congo et tête de liste à Saint-Martin‑d’Hères.
Le maillage ter­ri­to­rial que vous orga­ni­sez pour ces muni­ci­pales pré­pare-t-il le ter­rain des élec­tions euro­péennes, très atten­dues par votre formation ?
Effectivement, nous pour­rions créer la sur­prise aux Européennes car l’Europe actuelle conduit inévi­ta­ble­ment à l’appauvrissement des popu­la­tions. Mais les muni­ci­pales per­mettent d’enraciner les élus, ce qui est essen­tiel pour pré­pa­rer la pré­si­den­tielle. En obte­nant des mai­ries, nous mon­tre­rons de quoi nous sommes capables.
Le FN a déjà eu l’oc­ca­sion de gérer des muni­ci­pa­li­tés dans les années 90. Sur les quatre grandes com­munes concer­nées, trois des maires ont eu des condam­na­tions et l’endettement des villes s’est élevé…
… À Toulon, Jean-Marie le Chevalier avait fait bais­ser les impôts. Jacques Bompart a tou­jours été réélu à Orange et, même s’il n’est plus au FN, nous entre­te­nons tou­jours de bons rap­ports avec lui.
© Nils Louna

© Nils Louna

Les com­pé­tences muni­ci­pales ne cor­res­pondent pas for­cé­ment aux dos­siers poli­tiques por­tés par le FN. Sur quels thèmes comp­tez-vous faire cam­pagne à Grenoble ?
Nous avons réa­lisé un son­dage pour pou­voir affi­ner notre pro­jet dans cha­cune des villes où nous pré­sen­te­rons une liste. Les pré­oc­cu­pa­tions majeures des Grenoblois qui émergent sont l’insécurité et l’immigration. Les équipes muni­ci­pales peuvent faire bou­ger les lignes sur la pre­mière d’entre elles, en aug­men­tant l’effectif des poli­ciers muni­ci­paux, en ins­tal­lant de la vidéo­sur­veillance et en leur don­nant des moyens sup­plé­men­taires pour qu’ils se fassent respecter.
Le res­pect passe-t-il par l’armement des poli­ciers municipaux ?
Les voyous ont bien plus que des armes de poing. Ils ont des armes de guerre. Ce n’est pas parce que la police natio­nale est dotée d’armes à feu qu’elle les uti­lise, mais c’est un outil de dissuasion.
Ses mis­sions ne sont cepen­dant pas du même ordre…
Les effec­tifs de la police natio­nale sont en constante dimi­nu­tion. Nous devons com­pen­ser les manques puisqu’il n’y a pas de volonté de la part de l’Etat de lut­ter contre la délinquance.
© Nils Louna

© Nils Louna

Ces dis­po­si­tifs sont coû­teux. Comment créer des marges de manœuvre financières ?
Il est cer­tain qu’il fau­dra ser­rer les bou­lons, d’autant que nous pré­voyons de faire bais­ser les impôts. Nous devrons réa­li­ser des audits dans tous les ser­vices et, notam­ment, dans le sec­teur du finan­ce­ment asso­cia­tif pour réa­li­ser des économies.
La sécu­rité est donc votre prio­rité. En matière d’urbanisme, à quoi res­semble une ges­tion frontiste ?
En tous cas, ça ne res­semble pas à la béto­ni­sa­tion actuelle. La muni­ci­pa­lité sou­haite ins­tal­ler une nou­velle Villeneuve à l’entrée de la ville sur le site de l’Esplanade. Ce sont d’abord de beaux loge­ments, occu­pés un temps par des familles « bobos », puis ensuite délais­sés et inha­bi­tés car les mul­tiples tra­fics les rendent invi­vables. Et la concen­tra­tion de loge­ments sociaux pau­pé­rise ces quar­tiers. Allons plus loin en ana­ly­sant les scores élec­to­raux de ces quar­tiers sen­sibles en faveur de la gauche : 67% à Teisseire, 79% à Mistral, 93% aux Baladins… Il y a évi­dem­ment du clien­té­lisme. C’est un sys­tème presque stalinien.
© Nils Louna FN Mireille d'Ornano

© Nils Louna

Les uni­ver­si­tés d’été du FN se tenaient la semaine der­nière à Marseille et ont mon­tré le visage d’un parti qui s’était pro­fes­sion­na­lisé. Quels chan­ge­ments consta­tez-vous après trente ans pas­sés dans ce dernier ?
Marine Le Pen a fait muter le Front natio­nal en incar­nant la jeu­nesse, qui occupe une part beau­coup plus consé­quente de nos mili­tants, désor­mais. Elle adopte un lan­gage dif­fé­rent mais les fon­da­men­taux sont tou­jours là. Sur la pré­fé­rence natio­nale notam­ment, notre pro­gramme n’a pas changé. Un autre chan­ge­ment est peut-être que Marine Le Pen a envie de gou­ver­ner. Imaginez, une femme pré­si­dente de la République !
Les listes Front natio­nal pour les muni­ci­pales s’intituleront « Bleu Marine ». Le chan­ge­ment d’image passe aussi par un chan­ge­ment de nom ?
Je ne mets pas mon éti­quette dans la poche. Toutes les listes isé­roises seront bap­ti­sées du nom de la ville, suivi de « Bleu Marine », mais une men­tion pré­ci­sera le sou­tien du Front national.
Une enquête de Mediapart révé­lait la semaine der­nière qu’en dépit de ce chan­ge­ment de visage, le FN conser­vait des liens d’amitié avec des groupes d’ultra-droite comme le Groupe union défense (Gud), l’Œuvre fran­çaise ou les révi­sion­nistes. En Isère, il y a eu le cas d’Alexandre Gabriac. Si le Front natio­nal sou­haite sin­cè­re­ment s’écarter de ce type de pro­fil, quelles mesures de fil­trage sont prises ?
Quand il était au Front natio­nal jeu­nesse, Alexandre Gabriac était un mili­tant exem­plaire. Je ne le connais­sais pas sous ce jour-là. Il a, depuis, été exclu et nous n’entretenons plus de liens avec lui. C’est vrai que nous ne connais­sons pas l’histoire de cha­cun de nos mili­tants, mais si des pro­fils d’ultras sont détec­tés, nous les infor­mons qu’ils n’ont rien à faire chez nous. Il n’y a pas de solu­tion miracle pour se pré­ser­ver de ces per­sonnes, mais toutes les for­ma­tions poli­tiques connaissent un jour des erreurs de cas­ting. J’estime per­son­nel­le­ment qu’Alexandre Gabriac a été mis trop jeune aux res­pon­sa­bi­li­tés à cette époque…
… Mais être tête de liste à 22 ans à Echirolles, n’est-ce pas trop jeune ?
Vous et moi savez qu’il ne pren­dra pas la mai­rie d’Echirolles. Entrer jeune homme dans la vie poli­tique comme conseiller muni­ci­pal, c’est la meilleure façon d’apprendre et de pou­voir viser plus haut après. Par ailleurs, nos têtes de liste ne sont pas lâchées dans la nature. Nous les enca­drons et elles ont des formations.
© Nils Louna

© Nils Louna

Plusieurs lea­ders natio­na­listes, dont Alexandre Gabriac, orga­nisent samedi pro­chain à Grenoble une réunion publique pour pro­tes­ter contre la dis­so­lu­tion de leurs groupes par le minis­tère de l’Intérieur en juillet der­nier. Soutenez-vous cette décision ?
Le minis­tère de l’Intérieur a fait preuve de deux poids, deux mesures car s’il était légi­time de dis­soudre cer­tains groupes d’ultras, suite à la mort de Clément Méric, il serait tout autant néces­saire de le faire pour d’autres groupes d’extrême gauche tout aussi dangereux.
Propos recueillis par Victor Guilbert
Photos par Nils Louna
L’entretien a été réa­lisé le jeudi 19 sep­tembre dans les locaux de l’association Fraternité fran­çaise à Grenoble, dont Mireille d’Ornano est la pré­si­dente. Celle-ci a éga­le­ment réa­lisé son propre enre­gis­tre­ment de l’entretien. L’interview n’a ensuite pas été sou­mise à relecture.
Extrait d’ouvrage choisi par Mireille d’Ornano
Citation de Bertolt Brecht :
« Celui qui com­bat peut perdre mais celui qui ne com­bat pas a déjà perdu. »
La convic­tion qu’elle en tire 
La vie est un com­bat poli­tique, fami­lial et pro­fes­sion­nel. Sans com­battre, tout est perdu et notre situa­tion n’é­vo­luera jamais.
- Consultez ici les autres entre­tiens poli­tiques du Dimanche de Place Gre’net. 

VG

Auteur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

A lire aussi sur Place Gre'net

Le PCF André Chassaigne et le RN Jordan Bardella s'invitent à la Foire de printemps de Beaucroissant 2024
Beaucroissant : le PCF André Chassaigne et le RN Jordan Bardella s’in­vitent à la Foire de prin­temps 2024

FLASH INFO - La Foire de printemps de Beaucroissant est de retour pour sa 53e édition, les samedi 20 et dimanche 21 avril 2024. Version Lire plus

Le groupe Société civile d'Alain Carignon édite un livret pour fustiger les 10 ans de mandat d'Éric Piolle
Le groupe Société civile d’Alain Carignon édite un livret sur les 10 ans de man­dat d’Éric Piolle

FOCUS - Le groupe d'opposition de Grenoble Société civile a édité un document d'une douzaine de pages dressant le bilan des dix ans de mandat Lire plus

StopMicro revendique une "victoire" après la suspension du projet d'extension de Soitec sur Bernin
Suspension du pro­jet d’ex­ten­sion de Soitec à Bernin : StopMicro reven­dique une « victoire »

FLASH INFO - Le collectif StopMicro revendique une victoire alors que l'entreprise Soitec vient de suspendre son extension prévue sur la zone d'activité économique de Lire plus

Domène : l’élu RN Quentin Feres s’op­pose à une lec­ture théâ­trale, qua­li­fiée de « pro­mo­tion du wokisme », à la médiathèque

EN BREF - Le conseiller municipal Rassemblement national de Domène Quentin Feres, membre de la majorité, s'oppose à l'organisation d'une lecture théâtrale du livre La Lire plus

"Arabes de service": deux élues grenobloises portent plainte contre une troisième pour injure raciste
« Arabes de ser­vice » : deux élues gre­no­bloises portent plainte contre une troi­sième pour injure raciste

FOCUS - La Ville de Grenoble a validé l'octroi de la protection fonctionnelle en faveur de ses élues Salima Djidel et Kheira Capdepon contre une Lire plus

À la Métropole de Grenoble, le débat sur la compétence "nappes souterraines" tourne en eau de boudin
À la Métropole de Grenoble, le débat sur la com­pé­tence « nappes sou­ter­raines » tourne en eau de boudin

FOCUS - Une délibération pour modifier les statuts de la Métropole de Grenoble a donné lieu à de nouveaux échanges au vitriol lors du conseil Lire plus

Flash Info

|

18/04

22h52

|

|

18/04

17h28

|

|

17/04

23h47

|

|

17/04

15h53

|

|

17/04

12h58

|

|

17/04

0h06

|

|

16/04

19h57

|

|

16/04

19h28

|

|

15/04

18h01

|

|

15/04

15h38

|

Les plus lus

A écouter| Chronique Place Gre’net – RCF : Les stages en immer­sion d’Éric Piolle

Culture| Plus de 120 œuvres de Joan Miró à décou­vrir au Musée de Grenoble du 20 avril au 21 juillet 2024

Environnement| « Plaidoyer pour les ani­maux » : une ving­taine d’as­so­cia­tions réunies à Grenoble autour de la condi­tion ani­male, vrai « sujet de société »

Agenda

Je partage !