REPORTAGE VIDÉO – Depuis 2006, tout au long de la période estivale, l’Office de tourisme de Grenoble propose des balades théâtralisées retraçant l’histoire de la ville. Cette année encore, le public peut assister à trois spectacles explorant de manière ludique le patrimoine historique de la ville : L’étincelle de la Révolution, Le fantôme du parlement et un nouveau spectacle : Panique au téléphérique.
Vous avez peut-être déjà rencontré en ville ce sans-culotte de la première heure. Sur la place aux Herbes ou place Notre Dame, juché sur un escabeau, coiffé d’un bonnet phrygien, il harangue un auditoire visiblement conquis à la manière des révolutionnaires de l’an 1788 lors de la journée des Tuiles.
Pascal Servet, comédien, est l’homme-orchestre de ces balades théâtralisées. Depuis 2006, l’Office de tourisme lui confie la création et la mise en scène de ces parcours historiques très appréciés du public grenoblois.
Mais dépêchez-vous ! Vous n’avez plus que jusqu’au 30 août inclus pour en profiter. Du parvis du Musée au palais du Parlement en passant par l’hôtel Lesdiguières et le téléphérique, ces lieux emblématiques du patrimoine de Grenoble n’auront plus de secrets pour vous.
Réalisation JK Production
« A nous deux, on fait une troupe ! »
Pour autant, ce n’est pas un one man show. Maryse Michaud, également comédienne, donne la réplique à Pascal Servet dans les deux autres pièces. On doit notamment à cette dernière de magnifiques costumes d’époque, ceux que l’on peut admirer dans Le Fantôme du Parlement.
Pour monter ces spectacles, il faut savoir tout faire : « À nous deux, on fait une troupe ! Nous faisons presque tout ! » confie Pascal Servet. « Nous nous occupons de la mise en scène ; parfois nous faisons appel à un metteur en scène extérieur. De mon côté, je travaille un peu plus sur les textes ». Et d’ajouter : « cette année, pour Panique au téléphérique, nous avons travaillé avec un vidéaste qui a conçu plein d’effets spéciaux assez sympathiques ». Un public essentiellement grenoblois
On aurait pu croire que ces représentations attirent plutôt des touristes visitant Grenoble. Il n’en est rien. Maryse Michaud précise : « Nous touchons un public essentiellement grenoblois, mais les Grenoblois amènent des amis, des touristes qu’ils connaissent. Et nous avons énormément d’habitués qui nous suivent depuis 2006 ». A noter aussi cette année, une forte présence d’enfants puisque Panique au téléphérique a été plus spécialement conçu pour eux. Alors pas d’hésitation ! Si la “grande histoire” est expliquée, la “petite histoire” n’en est pas pour autant oubliée. Les comédiens ont émaillé leurs textes d’anecdotes savoureuses et de détails d’époque sur la vie quotidienne. Ce qui n’était pour certains que des noms de rues deviennent, au fil des textes, des personnages bien vivants. Là réside toute la magie de ces balades théâtrales. Joël KermabonPour en savoir plus : le site de l’Office de Tourisme