FOCUS - Le juge des référés a, une nouvelle fois, rejeté la requête des opposants au projet Cœurs de ville, cœurs de métropole (CVCM), condamnant le collectif Grenoble à cœur à verser 1 200 euros à Grenoble-Alpes Métropole. Pour le tribunal, l'opération ne justifie pas d'étude d'impact car elle consiste à réaménager des voies et déplacer des flux de circulation, et non à créer des routes.
L'opération Cœurs de ville, cœurs de métropole (CVCM) trace sa route. Vendredi 23 juin, le tribunal administratif a une nouvelle fois rejeté la demande du collectif Grenoble à cœur de suspendre le projet porté par la Métro dans le centre-ville de Grenoble*. Les travaux d'aménagement de voiries et de déviation des flux de circulation, entamés à la faveur du chantier sur les réseaux de chauffage et d'assainissement, peuvent donc suivre leur cours.
C'est la quatrième fois en quelques mois que le juge des référés prononce une décision en ce sens. Le 2 mars dernier, il avait rejeté dans deux ordonnances les requêtes du groupe d'opposition métropolitaine Métropole d'avenir**. Puis, le 21 avril, celle de Grenoble à cœur et d'une centaine de citoyens qui réclamaient, eux aussi, l'annulation de la délibération actant, le 3 février, le lancement du projet.
Pas de routes créées, pas de nécessité d'étude d'impact
Rebelote jeudi 23 juin. À Grenoble à cœur, qui réclamait l'annulation de la délibération au motif cette fois que le projet n'a pas fait l'objet d'étude d'impact, le tribunal a opposé une fin de non-recevoir. Et ce, en deux temps, trois mouvements : alors que l'audience avait lieu le matin, le jugement, mis en délibéré, a été rendu en milieu d'après-midi.
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