Mercredi 27 avril, le siège de campagne d’Élodie Léger, candidate Les Républicains / UDI aux législatives pour la troisième circonscription de Grenoble, a été l’objet d’actes de vandalisme. Des actes dénoncés par la jeune femme qui y voient des tentatives d’intimidation et réaffirme sa détermination.
Les deux vitrines principales du local de campagne d’Élodie Léger ont en effet été brisées, ce mercredi, probablement à l’aide d’un projectile, comme semblent le montrer les points d’impact visibles. Ironie du sort, le siège est situé au 28 rue Nicolas-Chorier à Grenoble, soit très exactement en face des locaux du Parti socialiste de l’Isère, eux-mêmes victimes à plusieurs reprises de dégradations.
Des « tentatives d’intimidation » pour la candidate
Dans un communiqué, la candidate veut dénoncer « le symbole derrière cet acte malveillant ». « S’en prendre à notre local est un symbole qui me touche car il est pour l’équipe et les habitants du quartier Saint-Bruno un lieu de partage, de rencontre et d’échange privilégié », écrit-elle.
Avant d’assurer que ces actes, qu’elle assimile à des « tentatives d’intimidation », ne l’empêcheront pas de tenir sa permanence hebdomadaire, samedi 29 avril de midi à 15 heures. « Cet épisode n’affecte en rien ma motivation et ma détermination », affirme d’ailleurs la candidate.
Une candidate qui veut « réveiller la campagne »
Âgée de 24 ans, Élodie Léger a été responsable adjointe des Jeunes Républicains et attachée parlementaire du sénateur Michel Savin. Candidate dans la troisième circonscription de l’Isère, elle se confrontera au mois de juin au député sortant Michel Destot, ou encore au maire communiste de Fontaine Jean-Paul Trovero.
La jeune femme dispose déjà des soutiens de Michel Savin, du président du Département Jean-Pierre Barbier ou du président des Républicains 38 Thierry Kovacs. « Je vais réveiller cette campagne, je vais réveiller cette 3e circonscription », déclarait-elle à l’occasion de l’annonce de sa candidature. Il semble que la promesse n’était pas vaine.