Une semaine après les actes de vandalisme de masse ayant touché le réseau Tag, le Collectif pour la gratuité des transports publics dans l’agglomération grenobloise s’en désolidarise dans un communiqué.
« Le collectif pour la gratuité des transports publics dans l’agglomération grenobloise n’a rien à voir avec ces actes qui s’en prennent au bien public et insultent le personnel de la TAG », écrit ainsi le Collectif. Certains tags étaient en effet particulièrement virulents à l’égard des contrôleurs.
La gratuité, vecteur de ville apaisée, selon le Collectif
« Le collectif défend la gratuité à travers le débat démocratique, adressé à la population et aux élus de l’agglomération », précise encore le communiqué. Qui ne manque pas, dans une second temps, de faire le lien entre ces actes de vandalisme et le climat sociétal actuel.
« Le passage en force du pouvoir actuel pour imposer des mesures de régression sociale a créé à l’évidence un climat de ressentiment et de colère », juge ainsi le Collectif. Avant de considérer que « la gratuité des transports publics est un formidable vecteur pour rendre la ville vraiment apaisée. »
Alain Carignon réagit à son tour
Hasard de calendrier, cette réaction survient le même jour que celle d’Alain Carignon. De retour sur la scène politique locale, l’ancien maire de Grenoble considère que « les différentes promesses électorales démagogiques sur les gratuités, évidemment non tenues, [et] les propos irresponsables d’élus sur ce sujet servent de justification à ces comportements intolérables. »
Et Alain Carigon de raccrocher cet acte de vandalisme de masse à la question de l’insécurité, décrivant « la présence de plus en plus importante de bandes qui refusent de se plier aux règles et de payer le titre de transport ». Avant de réclamer la gratuité des transports… pour les policiers municipaux et nationaux. Ainsi que « la création dans un cadre intercommunal d’une vidéo-protection 24 heures sur 24 en lien avec des équipes opérationnelles. »