Le FC Grenoble rugby (FCG) a annoncé ce jeudi 13 avril à midi par voie de communiqué qu’il convoque à « un entretien préalable en vue d’une éventuelle rupture anticipée de leur contrat » les trois joueurs mis en examen ce mardi dans l’affaire de viol présumé d’une jeune femme à Bordeaux.
Le club souligne aussi qu’il a décidé, et c’est la deuxième fois, de les mettre à pied à titre conservatoire. Il précise qu’il a pris cette décision « au vu des obligations professionnelles qui pèsent sur les joueurs et qu’elle ne préjuge en rien de leur présomption d’innocence ».
Mardi, le pilier irlandais Denis Coulson, le talonneur français Loick Jammes et le troisième ligne néo-zélandais Rory Grice ont été mis en examen pour « viol en réunion » et placés sous contrôle judiciaire. Cela concerne l’affaire de viol présumé d’une jeune femme de 21 ans à Bordeaux dans la nuit du 11 au 12 mars après un match de Grenoble en Gironde.
Le club se constitue partie civile dans cette affaire
Le FCG a par ailleurs indiqué qu’il avait mandaté son avocat « afin de se constituer partie civile dans la procédure en cours ».
C’est une nouvelle fois dans un contexte pesant que Grenoble prépare la réception de Clermont samedi (18 h 30), match qui pourrait officialiser sa descente en Pro D2 en fin de saison.
LG