FOCUS - Revoilà les Piolets d’or en terres grenobloises. Dix ans après le coup d’éclat du Slovène Marko Prezelj, la manifestation quitte son traditionnel pied à terre chamoniard pour faire de la capitale du Dauphiné son nouveau camp de base et tracer (aussi) de nouvelles voies. Le coup de balai a commencé...
Les Piolets d’or gardent un souvenir cuisant de leur précédent passage à Grenoble. C’était en 2007. L’unique lauréat, le Slovène Marko Prezelj, ainsi que son compatriote et compagnon de cordée Boris Lorencic, plébiscités pour avoir ouvert une voie sur le pilier nord-ouest du Chomo Lahri (7326 m), avaient tout bonnement refusé de recevoir le trophée.
La cause de ce refus ? Les Piolets d'or exacerbaient à leurs yeux un esprit de compétition peu à propos avec l’esprit montagnard. Dix ans après, revoilà la manifestation dans la capitale du Dauphiné. Pour sa 25e édition, du 11 au 15 avril puis en novembre, elle renoue avec Grenoble. En ayant semble-t-il tiré quelques leçons des éditions et errements passés.
Depuis 2015, histoire de casser le côté compétition, il n'y a plus un seul et unique Piolet d'or mais plusieurs lauréats. « Ne décerner qu’une seule récompense était trop réducteur, cela créait des tensions », explique César Ghaouti, chargé de l’organisation au Groupe de haute montagne. Engagé depuis toujours dans la manifestation aux côtés d’autres partenaires, le GHM a repris la main sur l'événement. Avec l’espoir de remettre les Piolets d’or dans le droit chemin.
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